apprentissage, psychologie, Montaigne, Montessori, éducation, Rabelais, développement de l'enfant, enseignement
Au travers de la citation, le philosophe Rabelais, écrivain français humaniste de la Renaissance, également médecin et moine, souhaite questionner autour des préoccupations qui environnent le rôle de l'enfant dans son apprentissage et par conséquent celui de l'adulte. Il n'est pas seul à se préoccuper de l'éducation de l'enfant, de nombreux auteurs se sont également ralliés sur le sujet en développant des théories quant à l'éducation qui prône le développement intellectuel et logique de l'enfant au travers de méthodes qui doivent l'intéresser, et ce, mettant en lumière le rôle crucial des éducateurs et de leur rôle de guide dans l'éducation enfantine.
[...] En effet, il apparaît difficile de réfléchir et de s'interroger par soi-même sans connaissance au préalable. Prenons l'exemple de l'apprentissage de la musique, il apparaît compliqué, mais pas impossible de s'initier seul à un instrument de musique, il convient au préalable d'acquérir de solides connaissances en matière de solfège. Ainsi les capacités de l'élève peuvent être initiées, intuitives, et ce seront elles qui seront valorisées au travers de la méthode d'enseignement proposé par Rabelais ou encore Socrate, cependant la limite apparaît très vite dès lors que l'enseignement repose exclusivement sur un guidage de l'enfant par l'enseignant sans une étape préalable au travers du « déversement de savoirs ». [...]
[...] Ainsi au travers de ces citations précédentes des auteurs renommés des siècles précédents, la réflexion de l'apprentissage et de l'éducation de l'enfant apparaît donc une préoccupation ancienne et historique qui de nos jours se présente largement au cœur des volontés centrales actuelles, et ce autour d'une véritable entrée philosophique moderne au travers du développement et de la nécessité de l'esprit critique et du rapport dogmatique entre l'élève et l'enseignant. La citation reprise par Rabelais interroge et interpelle sur l'attitude de l'enseignant au travers du développement du problème qui émerge par l'attitude et le positionnement de l'enfant vis-à-vis de son apprentissage et de son éducation, en valorisant son comportement actif par la comparaison au « feu à allumer » au détriment d'un comportement passif dans la comparaison au « vase à remplir ». [...]
[...] L'enfant est un feu à allumer, et non un vase à remplir Au travers de la citation, le philosophe Rabelais, écrivain français humaniste de la Renaissance, également médecin et moine, souhaite questionner autour des préoccupations qui environnent le rôle de l'enfant dans son apprentissage et par conséquent celui de l'adulte. Il n'est pas seul à se préoccuper de l'éducation de l'enfant, de nombreux auteurs se sont également ralliés sur le sujet en développant des théories quant à l'éducation qui prône le développement intellectuel et logique de l'enfant au travers de méthodes qui doivent l'intéresser, et ce, mettant en lumière le rôle crucial des éducateurs et de leur rôle de guide dans l'éducation enfantine. [...]
[...] La difficulté des notions des connaissances apprises par un élève au moyen de l'apprentissage par cœur pourra ainsi de resservir de ses connaissances réellement dès lors qu'elles seront parfaitement assimilées et comprises. En effet, les travaux ou examens qui vont constituer à reprendre des connaissances sans les avoir assimilées, et se basant sur le seul fait de « placer du cours » ou de s'assurer de la connaissance exacte des élèves au mot près n'ont que peu d'intérêt et ce notamment au travers du développement moderne actuel, constat que déjà l'auteur Rabelais mettait en exergue au travers de ses ouvrages, de ses réflexions sur l'apprentissage et sur l'enseignement portés aux élèves. [...]
[...] Il apparaît donc clairement et sans conteste au vu de l'argumentaire développé que l'enfant est un « feu à allumer ». Ce dernier doit mettre en avant sa part active au travers de son comportement, de ses choix et de ses volontés en positionnant ainsi son enseignement et son apprentissage comme préoccupation centrale de son existence. Cette réflexion est ancienne, car déjà, Socrate développe à son époque une méthode d'apprentissage reposant sur l'idée « faire accoucher ses disciples » au travers d'un nouveau courant : la maïeutique. [...]
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