empathie, théorie, émotions, compréhension, nature humaine, comportement
L'empathie est définie par les chercheurs comme l'aptitude et la tendance à partager et comprendre les états internes d'autrui (Yu & Chou, 2018), l'habileté à se former une représentation incarnée de l'état émotionnel d'autrui et des mécanismes ayant causé ses émotions (Gonzales-Liencres et al., 2013), ou encore d'après Carl Rogers (dans Simon, 2009) comme la capacité à percevoir précisément le cadre interne d'un autre « comme si l'on était cette personne, mais sans jamais perdre de vue la condition du " Comme si " ».
Il existe un certain consensus sur l'idée que l'empathie serait composée de deux éléments (Beadle & de la Vega, 2019 ; Yu & Chou, 2018 ; Raboteg-Saric, 2000) : Une empathie émotionnelle ou affective, soit la capacité à ressentir des émotions similaires à celles que l'autre ressent, et une empathie cognitive, autrement dit la capacité à prendre la perspective mentale d'autrui et comprendre ses pensées et sentiments.
[...] Raboteg-Saric, Z. (2000). Empathy and Moral Development : Implications for Caring and Justice, by Martin L. Hoffman. Contemporary Sociology, 30(5). Simon, E. (2009). Processus de conceptualisation d'« empathie ». Recherche en soins infirmiers 28-31. doi:10.3917/rsi.098.0028 Stepien, K. A., & Baernstein, A. (2006). [...]
[...] Educating for empathy. Journal of General Internal Medicine, 21(5) - 530. [...]
[...] Journal of Cognition and Development, 13(1) - 37. doi:10.1080/15248372.2011.57351410.1080/15248372.2011.573514 Nunes, P., Williams, S., Sa, B. (2011). A study of empathy decline in students from five health disciplines during their first year of training. International Journal of Medical Education 12-17. doi:10.5116/ijme.4d47.ddb0 Pacherie, E. (2004). L'empathie et ses degrés. Dans : Berthoz, A. & Jorland, G. L'empathie. Paris : Editions Odile Jacob, 149-181. [...]
[...] Par ailleurs, des recherches en génétique ont montré l'importance de différences présentes dès la naissance au niveau des récepteurs de l'ocytocine dans les comportements prosociaux - comme mesure indirecte de l'empathie (Gonzales-Liencres, 2013). Enfin, les différences inter-individuelles d'empathie dès la petite enfance pourraient suggérer une prédisposition à l'empathie. On observe en effet une stabilité longitudinale des mesures d'empathie, et cette contribution supposée génétique apparaîtrait même jusqu'à l'age adulte (Decety & Holvoet, 2021). L'empathie, au fil de la vie D'une autre part, de nombreux chercheurs penchent pour une définition de l'empathie comme capacité acquise au cours de la vie et apprise via les expériences vécues. [...]
[...] G., & Brüne, M. (2013). Towards a neuroscience of empathy: Ontogeny, phylogeny, brain mechanisms, context and psychopathology. Neuroscience & Biobehavioral Reviews, 37(8) - 1548. doi:10.1016/j.neubiorev.2013.05.00110.1016/j.neubiorev.2013.05.001 Heyes, C. (2018). Empathy is not in our genes. Neuroscience & Biobehavioral Reviews. doi:10.1016/j.neubiorev.2018.11.00110.1016/j.neubiorev.2018.11.001 Goldstein, T. R., & Winner, E. (2012). Enhancing Empathy and Theory of Mind. [...]
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