Choisir ses vêtements, sa voiture, son alimentation, son médecin, sa voie, ses études, ses amis, ses relations… Le verbe choisir peut s'accorder avec tout ce qui nous entoure à tous les instants de notre vie. Choisir est le fait de prendre par préférence, c'est-à-dire de sélectionner ce qui nous convient le mieux parmi les différentes propositions s'offrant à nous. Ainsi, l'homme exige la liberté de pouvoir choisir et il considèrerait comme invivable, intolérable l'absence totale de choix.
L'opulence de choix intéresse donc les psychologues. Ces derniers ont fait beaucoup de recherches pour mettre en évidence la complexité du processus de prise de décision. Ils démontrent également que l'augmentation du nombre de choix engendre une diminution du sentiment de bien-être, voire même une situation dépressive. En outre, il est intéressant de remarquer que les décisions dont on connaît les conséquences ne sont pas pour autant plus faciles à prendre. Une même décision peut avoir plusieurs conséquences plus ou moins positives. Le choix dépendra alors du but recherché. Prendre une décision consiste donc à adopter une stratégie de sélection en mesurant les effets de celle-ci.
La psychologie expérimentale a permis l'élaboration de différents modèles reflétant les stratégies de prise de décision. C'est donc ainsi que nous pouvons nous demander comment l'homme réagit face à la diversité toujours croissante des choix en analysant la prise de décision d'après un point de vue expérimental et les conséquences parfois extrêmes que pose l'embarras du choix.
[...] Les sujets cherchent alors à faire le meilleur choix pour éviter les regrets, la perte de satisfaction. Kahneman et Tversky, quant à eux, démontrent l'impact psychologique des coûts d'opportunités. Selon eux, nous éprouvons plus de mécontentement dû à la perte que ce que nous gagnons en satisfaction. Pour cela, une expérience réalisée mettait en scène le remplissage de questionnaire. On proposait aux personnes de répondre aux questions pour deux euros. A la fin du questionnaire, on leur demandait de choisir entre l'argent ou un stylo décrit comme valant la somme de trois euros des gens choisissaient le stylo. [...]
[...] Je suis un passionné des listes qui me permettent de classer (les meilleurs films, les meilleurs chanteurs, les meilleurs athlètes, les meilleurs romans, etc.). Je n'arrive jamais à me contenter d'autre chose que de ce que je considère être le meilleur. Louer des vidéos est vraiment difficile, car je veux toujours trouver le meilleur enregistrement. Je rêve souvent à des modes de vie qui sont tout à fait différents de ma vie réelle. Je constate souvent qu'il est difficile de trouver un cadeau pour un ami. Annexe 2 : Quelques sages conseils Décider de limiter ses choix quand la décision n'est pas cruciale. [...]
[...] Le fait d'acheter quelque chose de nouveau anime en nous une certaine excitation. La nouveauté nous fait valoriser l'objet acheté mais plus les jours passent et plus cette vision s'affaiblit. Au final, l'acquisition devient plus ou moins banale, voire même décevante, ceci entraînant la déception et donc le regret d'avoir acquis ce bien. La personne qui achète quelque chose a tendance à surestimer les bénéfices de l'objet. Les psychologues Gilbert et Wilson ont mis en évidence cette situation d'illusion d'optique psychologique Les individus ont souvent l'habitude de valoriser les effets affectifs et de croire leur durée plus longue dans le temps. [...]
[...] Lorsque j'écoute la radio en voiture, je vérifie souvent si d'autres stations ne jouent pas quelque chose de meilleur, même si je suis plutôt satisfait de ce que j'écoute. Pour les relations personnelles, je me comporte comme en matière vestimentaire : je m'attends à faire de nombreux essais avant de trouver l'accord parfait. Lorsque je fais des courses, il me faut beaucoup de temps avant de trouver des vêtements qui me plaisent réellement. Quoi que je fasse, j'ai vis-à-vis de moi-même les critères les plus exigeants. [...]
[...] L'opulence de choix intéresse donc les psychologues. Ces derniers ont fait beaucoup de recherches pour mettre en évidence la complexité du processus de prise de décision. Ils démontrent également que l'augmentation du nombre de choix engendre une diminution du sentiment de bien-être, voire même une situation dépressive. C'est donc ainsi que nous pouvons nous demander comment l'homme réagit face à la diversité toujours croissante des choix. Pour cela, nous mettrons en évidence la prise de décision d'après le point de vue expérimental. [...]
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