Qui sont les bons parents ? Le cas d'Olivia.
Olivia a 6 mois et demi lorsqu'elle est placée à la pouponnière à cause des coups reçus par son père. Le père est d'ailleurs jugé et incarcéré. La mère vient régulièrement voir son enfant et la pouponnière accorde ou non des droits de visite en fonction de l'attitude des parents. Ces derniers s'insurgent et critiquent violemment l'institution. Caroline Eliacheff s'interroge sur les droits que l'institution s'arroge pour juger si les parents sont bons ou mauvais et s'il faut se limiter à la vision que l'on a des actes qu'ils ont commis sur leurs enfants, peut-être ne sont-ils pas que ça et peut-être que pour que les enfants puissent se construire dans les meilleures conditions faudrait-il que les parents ne soient pas jugés moralement alors que la justice a rendu son verdict (...)
[...] Caroline Eliacheff s'interroge sur les droits que l'institution s'arroge pour juger si les parents sont bons ou mauvais et s'il faut se limiter à la vision que l'on a des actes qu'ils ont commis sur leurs enfants, peut-être ne sont-ils pas que ça et peut-être que pour que les enfants puissent se construire dans les meilleures conditions faudrait-il que les parents ne soient pas jugés moralement alors que la justice a rendu son verdict. La vérité doit être dite sans jugement de valeur afin que l'enfant continue à être l'enfant d'un père et d'une mère, donc d'exister. L'enfant né sous X. [...]
[...] Dans la pratique les enfants ne peuvent presque jamais ^être adoptés avant l'âge de quatre mois, ce qui est une éternité. Enfin caroline Eliacheff pense qu'il est urgent d'accompagner les mères désireuses d'accoucher sous X afin que leur histoire puisse être racontée aux enfants, tout en préservant l'anonymat. L'enfant qui aimait trop sa mère. Marie Marie arrive à 3 ans parce qu'elle et sa sœur sont frappées par leur mère. Les parents lui rendent visite et cela se passe toujours très mal. [...]
[...] Caroline Eliacheff fait ici un point sur la pédagogie noire qui était pratiquée en Occident au début du XXème siècle et cite le travail effectué par Alice MILLER sur l'enfance des chefs nazis vue par la psychanalyse. Bien sûr pour elle cela n'explique pas tout, toutefois elle note que lorsque l'on ne peut pas s'en prendre à ses parents, que son histoire ne peut être racontée, on la reproduit sur ses enfants afin qu'elle puisse s'exprimer. SYNTHESE ELIACHEFF, Caroline, Vies privées, de l'enfant roi à l'enfant victime La dernière séance. [...]
[...] Hannah. Hannah a cinq ans et c'est sa dernière séance après quatre ans de suivi. Elle est enfin adoptée et vient avec sa famille adoptive à la consultation. Caroline Eliacheff s'est attachée à cette enfant, et met tout en œuvre pour que la petite la quitte dans les meilleures conditions possibles, afin de pouvoir être libre de tout transfert. De ce point de vue, cette dernière séance est une réussite. [...]
[...] SYNTHESE ELIACHEFF, Caroline, Vies privées, de l'enfant roi à l'enfant victime L'enfant à qui on a trop parlé. Eve. Eve est née sous d'une maman bosniaque qui a été violée et empêchée d'avorter. A son arrivée à la pouponnière, le personnel raconte à Eve son histoire, ce que caroline Eliacheff regrette. En effet elle défend le fait que si on a parlé à cette petite fille, c'est uniquement parce que le personnel était ému, et ne pouvait garder cette histoire pour lui. [...]
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