Pratique de la relaxation sur la concentration, Magoun, Moruzzi, émotions, système nerveux, Gachelin, Laborit, Villemain, Walford, Sigmund Freud, équilibre biologique, défense psychologiques, Delmonte, Jevning, concentrtion, relaxation, Neveu, maladie, système immunitaire, santé, bien-être
Magoun et Moruzzi (1949) ont démontré que les émotions activent le système nerveux central, ce qui, à long terme, cause des effets néfastes sur la santé lorsque les émotions vécues sont négatives. Par exemple, Neveu (1989) et Gachelin (1986) ont remarqué que le stress occasionne de nombreux effets néfastes sur le corps et qu'il y aurait un lien direct entre l'anxiété et la maladie. Laborit et al (1974) ont affirmé que le stress cause des ulcères d'estomac. Pour sa part, Villemain (1989) a démontré que lorsqu'on éprouve du stress, les glandes corticosurrénales produisent des glucocorticoïdes et du cortisol qui ont pour effet d'affaiblir le système immunitaire. De plus, Pelletier (1984) a découvert que cette émotion contribue à l'apparition de troubles cardiovasculaires puisque le stress provoque une augmentation de la tension artérielle. Pour finir, Walford (1988) a découvert que le stress peut aussi faire vieillir le corps beaucoup plus vite qu'à l'habitude.
[...] La variable indépendante correspond à la pratique ou non de la relaxation. La variable dépendante correspond au temps de réaction des sujets. II. Sujets Au total personnes ont participé à cette expérience. Ils ont été répartis dans deux groupes de 12 personnes. Dans le premier groupe, on retrouvait les 12 sujets qui pratiquent la relaxation. Dans le deuxième groupe, il y avait les 12 autres sujets qui ne pratiquent pas la relaxation. Je me suis assurée que les sujets avaient tous le même âge et que c'était tous des femmes. [...]
[...] Par exemple, Benson (1975) a découvert que la relaxation est une bonne alternative pour diminuer les effets négatifs des émotions. En effet, cet exercice diminue l'activation physiologique qui se manifeste lorsque l'on éprouve une émotion. Jevning et al (1978) affirme que c'est l'activité du système nerveux autonome qui serait réduite à l'aide de la relaxation. De plus, Delmonte (1985) a démontré que le taux d'hormones produites en situation de stress se produirait en moins grande quantité grâce à la pratique de la relaxation. [...]
[...] R. Le pouvoir de se guérir ou de s'autodétruire, Montréal, Québec/Amérique p. VILLEMAIN, F. Stress et immunologie, Paris, Presses Universitaires de France p. WALFORD, R. Un régime de longue vie, Paris, Lafond p. DELGADO, J. M. R. « Cerebral heterosimulation in a monkey colony » dans Science, n p. 161-163. DELGADO, J. M. R. ‘Social Rank and radio-stimulated agressiveness in monkey' dans The Journal of Nervous and Mental Disease, vol n p. 383–390. [...]
[...] M. R. ‘Fragmental organistion of emotinal behavior in the monkey brain' dans Annals of New York Academy of Science, n p.731-751 STEIN, L. ‘chemistry of reward and punishment' dans D.H. Efron, éd., Psychopharmacology: A Review of Progress, 1957–1967, Washington, U.S. Government Printing Office p BENSON, H. The relaxation reponse, New York, Morrow p. DELMONTE, M. M. « Biochemical indices associated with meditation practice: a literature review » dans Biobehavioral Reviews, n p. 557-561 JEVNING, R., A. E. WILSON et J. M. DAVIDSON. [...]
[...] On peut donc voir que le temps de réaction chez les sujets qui pratiquent la relaxation est moins élevé que pour ceux qui ne la pratiquent pas. VI. Interprétation des résultats Les résultats de l'expérience confirment mon hypothèse. En effet, les résultats indiquent que le temps de réaction moyen est moins élevé pour le groupe qui pratique la relaxation que pour le groupe qui ne pratique pas la relaxation. Les résultats de mon expérience m'ont permis de voir que la relaxation a des effets très bénéfiques pour la santé mentale. [...]
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