Les thérapies systémiques s'appuient sur la notion de système : « ensemble d'éléments en interaction tels qu'une modification quelconque de l'un deux entraîne une modification de tous les autres ».
L'approche systémique relève de deux notions en particulier, du constructivisme, le fait que notre perception de la réalité est le produit d'une reconstruction mentale ; et la notion de systémique, le fait que la communication ne se fait pas d'un émetteur à un récepteur mais s'insère dans un système.
Dans ce cadre, la maladie mentale n'est plus considérée comme la conséquence d'un psychisme perturbé, mais comme un trouble de la communication au sein de la cellule familiale. Celle-ci est considérée comme un système homéostatique dans lequel le trouble d'un membre de la famille tend à préserver l'équilibre familial. Il va donc s'agir pour le thérapeute de faire retrouver à la famille un autre équilibre et une réorganisation du système en l'absence de désordre psychopathologique.
Cette nouvelle approche découle des travaux novateurs de Gregory Bateson (1904-1980), systématisés et prolongés par Paul Watzlawick et ses collègues du Mental Research Institute (MRI), au sein de ce que l'on a appelé l'Ecole de Palo Alto (à partir de 1952).
Paradoxalement l'Ecole de Palo Alto ne désigne pas une école à proprement parlé mais un groupe de chercheurs d'origines scientifiques diverses qui, a un moment donné de leur activité, ont travaillé à Palo Alto, petite ville de la banlieue de San Francisco. Bateson, le fondateur du groupe y travaille à partir de 1945, dans l'hôpital psychiatrique de la Veterans Administration.
Cette appellation recouvre en réalité deux groupes qui vont travailler en parallèle avec continuité et divergence.
[...] Un système n'est pas réductible à la somme de ces éléments. Ceci peut s'expliquer à travers les Zpaisibles citoyens, qui peuvent, réunis en grand nombre, se transformer en une horde déchaînée, c'est donc la totalité, la foule, qui permet d'expliquer la conduite des éléments, les individus, et non l'inverse. Le principe de rétroaction Le feed-back ou rétroaction sont les liens qui relieraient un comportement à un autre. On distingue deux formes de rétroaction : la rétroaction positive : cette rétroaction est celle qui conduit à accentuer un phénomène. [...]
[...] Il va donc s'agir pour le thérapeute de faire retrouver à la famille un autre équilibre et une réorganisation du système en l'absence de désordre psychopathologique. Cette nouvelle approche découle des travaux novateurs de Gregory Bateson (1904-1980), systématisés et prolongés par Paul Watzlawick et ses collègues du Mental Research Institute au sein de ce que l'on a appelé l'Ecole de Palo Alto (à partir de 1952). Paradoxalement l'Ecole de Palo Alto ne désigne pas une école à proprement parlé mais un groupe de chercheurs d'origines scientifiques diverses qui, a un moment donné de leur activité, ont travaillé à Palo Alto, petite ville de la banlieue de San Francisco. [...]
[...] La psychanalyse travaille un symptôme, Palo Alto travaille au niveau du système d'interaction. Chez la psychanalyse, l'individu souffre du symptôme, chez Palo Alto, l'individu est symptôme. Par rapport au Behaviorisme L'étude comportementale et l'étude systémique divergent sur certains points, seulement pour de nombreux aspects elles semblent en accord. Les deux ne veulent pas se centrer sur la réalité psychologique interne Ici on adapte la thérapie au problème du patient, on opère une centration sur le comportement et sur l'ici et maintenant. [...]
[...] Il veut donc appliquer aux sciences sociales et notamment à l'étude des communications (chez l'homme et l'animal) les principes de la démarche systémique. Car la cybernétique apporte des outils nouveaux pour aborder les systèmes interactifs de nature informationnelle dont la communication humaine fait partie : prenant comme cadre d'étude les interrelations à l'intérieur de réseaux où jouent des mécanismes circulaires de régulation, elle s'oppose à une conception linéaire (et en quelque sorte déterministe) de la succession des actions et des réactions entre des objets isolés. [...]
[...] Ces travaux s'appuient sur les concepts de double-bind et de l'homéostasie familiale. Le MRI met au point le dispositif de thérapie familiale systémique : cette approche postule que lorsqu'un individu est considéré comme malade dans une famille, il est en fait la victime d'un système familial pathologique. Jackson remplace le concept de rôle» trop stéréotypé par celui de règle comme base de la nouvelle approche interactionnelle. Il va insister sur l'importance des règles d'échange qui s'instaurent dans les relations interpersonnelles. [...]
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