Faire partie d'un groupe permet d'acquérir une certaine confiance en soi à travers des relations affectives, mais également de partager ses idées afin d'amener à une solidarité dans le groupe. Interaction, attitude, non directivité, cohésion, cohérence et moral de groupe sont des notions souvent abordés par les psychosociologues.
Constituer un groupe n'est pas simple car ces différents facteurs entrent en cause à de divers degrés. C'est pour cela qu'il est intéressant de les analyser.
Cela nous amène à la question suivante : en quoi ces termes sont ils nécessaires au bon fonctionnement d'un groupe.
[...] S1( R1 S2( R2 L1 L2 L1 Cela s'appelle un échange. Il peut être implicite et/ou explicite. Il est présent dans tous types d'interactions, peu importe le système de communication dans lequel il a lieu : mimo-gestuel (échange de regards) ou langagier (conversation à deux ou à plusieurs). L'échange est la forme matricielle de réalisation des relations sociales. À travers les échanges se crée une synchronie interactionnelle. Ce qui veut dire que les personnes en interaction vont s'ajuster l'une à l'autre. [...]
[...] C'est-à-dire que des sous-groupes se formaient également, des enfants restaient isolés, en dehors des groupes. Moreno en conclut donc que les groupes sont constitués de réseaux d'attraction et de répulsion entre les individus du groupe. Le test met donc ces réseaux en avant. Celui-ci consiste à demander à chaque membre d'un groupe, d'indiquer de façon confidentielle selon une échelle de préférence proposée, ses sentiments envers les autres membres du groupe : répulsion, indifférence, attraction.) En fonction d'un critère déterminé. Celui-ci spécifie le contexte des choix : cohabitation, loisirs On peut également demander aux membres s'ils pensent avoir été choisis ou non. [...]
[...] Bales a classé les diverses interventions pouvant survenir dans un groupe dans des catégories. : - interventions exposant un fait, une information. Ex : la table est carrée - intervention formulant une opinion, une évaluation. Ex : la table est trop petite - intervention reflétant une direction, une suggestion. Ex : si nous changions de table, nous pourrions travailler plus confortablement - intervention reflétant un sentiment, une tension. Ex : puisque vous ne voulez pas changer de table, je vais aller travailler à côté Ces interventions peuvent ensuite être classées selon six types de problèmes que l'on retrouve dans tout groupe : - problème d'information - problème d'évaluation - problème de contrôle - problème de décision - problème de tension - problème d'intégration Selon la nature des groupes, les problèmes vont être plus ou moins importants. [...]
[...] Pour Lewin, c'est dans l'interaction de personnes en face à face que se joue l'essentiel des influences sociales. Selon Bales, la personne qui émet le plus d'interventions vers les individus du groupe est celle qui s'adresse le plus souvent au groupe en général et aussi celle qui reçoit le plus. Les sujets, sauf les plus influents, se dirigent en premier lieu vers les membres les plus actifs puis vers le groupe en général. Plus le groupe est grand, plus il y aura un renforcement au niveau d'une ou plusieurs personnes centrales. [...]
[...] Les échanges présents dans un groupe La notion d'interaction : Étymologiquement, le terme même suggère l'idée d'une action mutuelle en réciprocité. Échange ou intercommunication, base de toute participation. La notion d'interaction est apparue chez les pionniers de la psychologie sociale. E Eubank définissait l'interaction comme étant : la force interne de l'action collective vue du côté de ceux qui y participent Il distinguait deux types d'interactions : les interactions par opposition (conflit et compétition) et les interactions par accommodation (combinaison et fusion). [...]
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