La douleur est à la fois une expérience universelle et personnelle, elle touche chacun de nous à tout âge mais nous en avons notre propre perception, notre propre expérience. Habituellement elle va correspondre à un signal d'alarme de l'organisme pour signifier une remise en cause de son intégrité physique. Au quotidien elle va se présenter par des fourmillements, de légers hématomes. Pourtant dans bien des situations elle est intolérable et va nécessiter des soins et des traitements particuliers.
Nous allons nous poser la question de savoir comment définir la douleur, il faut savoir qu'actuellement on distingue la douleur et la nociception. La douleur est une perception complexe intégrée au niveau du cerveau qui nécessite que l'on soit conscient. Un individu qui dort ou qui a perdu conscience ne perçoit pas la douleur. Celle-ci s'accompagne souvent de réactions physiques ou psychologiques de l'ordre de la souffrance. On la compare à des sensations comme la faim ou la soif.
La nociception correspond, elle, au système qui permet de transmettre l'information douloureuse, de l'endroit où elle se produit (le site d'un traumatisme ou l'organe atteint de maladie par exemple) jusqu'au cerveau.
[...] La seule traduction de celle-ci va être la traduction que va en faire la personne. Il est donc indispensable de faire confiance au patient et de ne pas laisser ses propres attitudes interférer avec ce que dit celui-ci de sa douleur. La douleur est différente pour chacun et de nombreux facteurs influence sa perception, il faut donc prendre en compte l'histoire de ses ancêtres de chacun, son groupe ethnique, ses croyances, son expérience passée, son entourage social et aussi selon l'âge, le sexe, le niveau social et le contexte dans lequel survient la douleur. [...]
[...] Le diagnostic de ce type de douleur va donc être psychiatrique. Il convient après avoir vu les différentes douleurs et leur composante de s'intéresser à la subjectivité de celle-ci en effet l'émotion à une part prépondérante dans le ressentie de celle-ci il convient d'étudier les variables qui vont influencer cette subjectivité : Nous avons vue en amont que la douleur présentée une part de subjectivité, on peut donc se demander quels sont les variables qui peuvent affecter cette subjectivité : STERNBACK (1957): a étudie la tolérance à la douleur. [...]
[...] Mais la verbalisation de la douleur est plus faible chez les sujets asiatiques (due à des facteurs sociaux). A montré également que les hommes tolérent mieux la douleur que les femmes (cependant, la demande d'antalgiques chez les sujets hospitalisés est supérieure chez les hommes). Les personnes jeunes supportent mieux la douleur que les personnes âgées (demande essentiellement chez les douloureuses chroniques âgées étant celle d'un soutien affectif et d'une écoute compréhensive réelle). Impact de la religion : on peut se demander si la religion n'aurait pas un rôle à jouer dans la perception de la douleur puisque celle-ci dans les différentes religions n'est pas perçue de la même façon : Bouddhisme : la douleur est la caractéristique fondamentale de la condition humaine la vérité de Bouddha : la douleur est une dimension indissociable de l'existence même, de la naissance jusqu'à la mort. [...]
[...] Le mécanisme générateur qui est à la base de la douleur est principalement un excès de nociception. Elle correspond ici à la dimension sensori- discriminative que nous avons vue plus haut (avant). Parfois la douleur vient d'un dysfonctionnement du système nerveux (donc neurogéne) (ex : névralgie du trijumeaux où la douleur est ressentie sur le trajet ou au niveau du territoire d'innervation du nerf). Nous pouvons dire que ce type de douleur est utile à l'organisme puisqu'il sert d'alarme, elle a donc une fonction de protection. [...]
[...] Au quotidien elle va se présenter par des fourmillements, de légers hématomes. Pourtant dans bien des situations elle est intolérable et va nécessite des soins et des traitements particuliers. Nous allons nous poser la question de savoir comment définir la douleur, il faut savoir : Qu'actuellement on distingue la douleur et la nociception. La douleur est une perception complexe intégrée au niveau du cerveau qui nécessite que l'on soit conscient. Un individu qui dort ou qui a perdu conscience ne perçoit pas la douleur. [...]
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