Discrimination ethnique, sujet tabou, minorités, peur sociale, crise économique, chômage, discrimination positive, sanctions
La psychologie du travail est une discipline qui consiste à décrire puis à expliquer les processus d'organisation et de réorganisation de la structure des conduites de travail dans des conditions d'environnement technique et social particulier. Centrée sur les personnes, leur activité, leurs conduites et leurs représentations en relation avec le travail, elle délimite le champ à un secteur d'activité et aux rapports entre l'individu et son milieu qui est celui des organisations.
Nous allons donc étudier dans ce dossier la discrimination ethnique des individus dans leur vie quotidienne, afin de déterminer son impact sur leur activité professionnelle et/ou scolaire. Nous avons choisi ce thème, car c'est celui qui nous paraissait le plus intéressant à étudier, et aussi celui qui nous a le plus touchés puisqu'à l'époque dans laquelle nous vivons il est encore difficilement imaginable qu'il puisse y avoir encore des actes discriminatoires. Que celle-ci soit sexuelle, raciale, selon l'âge ou selon la capacité physique ou intellectuelle, à l'aube du 21e siècle la discrimination paraît plus présente que jamais, mais reste en même temps un sujet tabou. En effet, on observe de plus en plus dans notre société des actes discriminatoires qui visent à mettre à l'écart de la société lesdites « minorités », et les empêche de fait, d'évoluer dans leur vie sociale en les marginalisant dès leur plus jeune âge, notamment par l'école, ou en les excluant de postes à responsabilités importantes. Selon le Code pénal, constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques en raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap (…) de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Autrement dit, la discrimination consiste à restreindre les droits de certains en leur appliquant un traitement spécifique défavorable sans relation objective par rapport à d'autres individus placés dans des situations similaires. Ainsi, dans le monde du travail, toute décision de l'employeur doit être prise en fonction de critères professionnels comme la compétence, et non sur des considérations d'ordre personnel comme, l'appartenance religieuse, et qui sont donc fondées sur des éléments extérieurs au travail.
[...] Sujet 2 Pour le premier thème qu'est la typologie, le sujet 2 a souligné que la discrimination est le fait d'écarter une catégorie de personne de la société, de les rejeter, et de les catégoriser. La discrimination relève de la manière différente sont sont traités les individus selon leur couleur, ou origine ethnique. Ensuite, sur l'expérience personnelle, le sujet 2 a déjà été victime de discrimination, surtout dans son enfance. En effet, on lui a fait remarquer très tôt qu'elle n'avait pas la bonne couleur de peau puisque les enfants blancs ne voulaient pas jouer avec elle. [...]
[...] Nous allons donc procéder à l'étude de la discrimination ethnique en France, sur une population entre 20 et 40 ans, femmes et hommes. Ceux-ci sont des individus de couleurs (car nous supposons que les individus dits blancs sont moins concernés par ce type de discrimination), et évoluent dans un milieu scolaire et/ou professionnel. Nous allons donc utiliser des termes comme : une personne noire, une personne arabe, pour qualifier la démarcation de la couleur de peau, nous précisons que cela ne signifie pas des propos racistes envers ses personnes. [...]
[...] Cela provoque en nous une attitude de rejet, d'exclusion tel un instinct de protection : on attaque en premier, car on a peur d'être attaqué. C'est finalement quelque chose d'animal. Pour le thème de l'expérience personnelle, l'enquêté n'a pas vécu de situation de discrimination. L'expérience professionnelle qu'elle nous décrit nous montre une discrimination indirecte. On en déduit qu'il n'existe pas qu'une seule forme de discrimination, mais plusieurs : une discrimination directe lorsqu'elle consiste en un acte volontaire de discriminé un groupe d'individus. [...]
[...] Ensuite, elle considère les mesures politiques comme insuffisantes et impuissantes. En effet, elle souligne le fait qu'il est quasiment impossible pour la victime de prouver des actes de discrimination, donc, la loi n'y peut rien. Mais, elle pense aussi que les politiques ne pourront rien résoudre tant que les différentes origines n'apprennent pas à vivre ensemble. Pour la durée, le sujet 2 estime que la discrimination est un état durable, et qu'elle ne disparaîtra jamais totalement, les idées se transmettant. [...]
[...] En effet, elle a grandi en France et se sent entièrement française, car elle a adopté la mentalité française. Mais, compte tenu de son apparence, de sa couleur de peau, et le fait qu'elle soit d'origine marocaine, elle a l'impression d'être considérée d'abord comme une Marocaine en France au lieu d'une Française. Elle est toujours questionnée sur ses origines étrangères. Puis lorsqu'elle retourne dans son pays d'origine, elle se sent discriminée par les habitants, car elle est considérée comme française. Pour le sujet la discrimination se manifeste à travers les préjugés d'une personne sur une autre personne. [...]
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