Les difficultés des enfants à haut potentiel

Résumé du document

L'intelligence, du latin intellegere signifiant comprendre, est définie comme l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, et d'aboutir à la connaissance conceptuelle et rationnelle. Cette faculté peut être perçue comme la capacité à traiter l'information pour atteindre ses objectifs.
L'homme est donc, par définition, doté de cette capacité. Mais alors si on tous intelligents, pourquoi certains enfants réussissent-ils à l'école alors que d'autres échouent ? Sont-ils moins intelligents ? Pas nécessairement, une petite partie d'entre eux sont en fait doté d'un QI plus élevé. Mais on ne peut pas réduire un enfant à un chiffre. Même celui du QI. Ceux-là ont en fait un fonctionnement cérébral différent, c'est ce que j'expliquerai dans la première partie de ce dossier.
Et tant qu'ils n'ont pas appris à utiliser cette différence, qui peut être un véritable boulet à leurs pieds, ils vont pour la plupart rencontrer de nombreuses difficultés scolaires et sociétales ; ce que je présenterais dans la seconde partie de ce document.
J'introduirais également quelques informations sur les moyens dont on dispose pour les identifier, afin de montrer comment le fait de mettre un nom sur cette particularité peut les aider. Quelques solutions seront présentées à la fin du document.
Pour dénommer ces enfants, on a entendu surdoués, enfants précoces, enfants à haut potentiel, enfants surefficients... mais aucun de ces termes n'est vraiment approprié. Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne, psychothérapeute, enseignant-chercheur, spécialisé dans le diagnostic et la prise en charge de ces enfants surdoués, les qualifie de zèbres afin de prendre en compte leur différence tout en sortant de ces termes pesants. En effet, parler de Zèbres plutôt que de surdoués atténue les réactions hostiles que l'on observe parfois. Ici tous ces termes seront utilisés sans notions d'élitisme ou d'apriori.

1. Que sont les enfants à haut potentiel ?

Parmi les enfants qui échouent à l'école, on trouve des enfants à haut potentiel. Alors que de grandes aptitudes les caractérisent, ils ne parviennent pas à satisfaire les attentes demandées par notre système scolaire.
Cette situation génère, chez les surdoués un grand sentiment d'injustice, et au sein de la société une grande incompréhension. En effet, les raisons de cet échec restent floues et ont peu suscité l'intérêt des chercheurs, des décideurs et des professionnels de l'éducation au XXème siècle. Car le politiquement correct oblige à ce qu'on vienne en aide à ceux qui semblent les plus démunis intellectuellement et que l'on ignore, ou pire que l'on envie ceux qui semblent avoir tout reçu...
Aujourd'hui, on trouve quelques publications scientifiques sur la question, dont un certain nombre m'ont permis de rédiger ce dossier (...), et des ouvrages, un peu plus nombreux, écrits le plus souvent par des psychologues spécialisés, qui vont vulgariser le travail de leurs confrères afin de mener les enfants et les adultes surefficients sur le chemin de la réussite... et de l'acceptation de soi (la réussite passe avant tout par une acceptation de son identité et de sa personnalité) (...)

Extraits

[...] - L'impact du contexte familial et du contexte scolaire sur l'estime de soi des enfants à haut potentiel, Camille Goubet, novembre 2012, IUFM Lille. Articles scientifiques de recherche : - Mais qui sont vraiment ces enfants surdoués ? , Jeanne Siaud-Facchin Elsevier Masson, collection archives de pédiatrie. - Les caractéristiques émotionnelles des enfants à haut potentiel, G. H. Guignard and al Elsevier Masson, collection psychologie française. - Les enfants intellectuellement précoces, J. C. [...]

[...] l'enfant surdoué en situation d'apprentissage. Petit tour d'horizon de ce qu'implique la surefficience mentale Les dyssynchronies Jean Charles Terrassier, psychologue spécialisé dans l'étude et l'accompagnement des enfants à haut potentiel, a décrit un syndrome, qu'il nomme la dyssynchronie, pouvant être à l'origine du profil hétérogène des enfants à haut potentiel ; profil qui est une pièce principale du diagnostic de surdouance auprès des médecins comme des psychologues. La dyssynchronie (du grec dys : exprime une idée de difficulté et du latin : synchronus : contemporain) se traduit comme la capacité d'acquérir certaines compétences très rapidement par rapport à son âge, tandis que d'autres savoirs seront acquis au rythme attendu ou plus tardivement. [...]

[...] En effet, l'enfant surdoué est mal supporté par celle-ci. Le comportement Il est très fréquent qu'il déclenche l'hostilité de ses camarades de classes et enseignants. Ces réussites et ses facilités le font jalouser par ses condisciples bien moins doués. Ses questions incessantes, ses objections trop pertinentes, son insatiable curiosité entrainent souvent des réactions de rejet de la part des enseignants. Il est de plus considéré comme inattentif, car, dans les premiers niveaux d'école, l'enfant surdoué comprend instantanément et occupe son temps par des intérêts souvent éloignés du thème de la leçon. [...]

[...] Cette croyance est inexacte. Un peu de neurophysiologie Le système nerveux central est composé de l'encéphale et de la moelle épinière. Le mot encéphale vient du grec ancien (en : mettre et céphalo : tête) pour qui se trouve dans la tête L'encéphale est une structure complexe et fascinante, mais je ne peux pas le présenter en détail ici. Pour les non-initiés, le terme encéphale équivaut à celui de cerveau et fait penser à une masse de tissu gris-rosâtre plissé comme une noix. [...]

[...] Les supports que j'ai utilisés sont listés dans la bibliographie. J'ai choisi de mettre ce dossier sur oodoc.com, afin que mon travail (par ailleurs conforme à ce qui était attendu, puisque j'ai obtenu 17/20) puisse servir de modèle lors de la rédaction d'un travail de même nature, ou de support bibliographique pour un sujet similaire, mais en aucun cas pour qu'il ne soit utilisé en l'état (du moins sans un minimum de travail de votre part ) ; c'est pourquoi j'en ai restreint l'usage à la lecture sur écran compris avec des outils d'accessibilité grossissement de la police, par exemple) et à l'impression (en haute qualité), mais pas à la copie du contenu. [...]