De façon globale, nous pouvons dire que l'inconscient représente ce qui ne peut être consciemment maîtrisé par un sujet.
Selon Freud, l'inconscient regroupe les processus psychiques refoulés et en lien avec les événements passés, plus ou moins traumatiques, vécus par un individu. Ces événements sont totalement ou partiellement oubliés et le sujet est incapable de s'en souvenir si sa conscience reste vigilante. Pour que cet inconscient puisse s'exprimer, il faut que la parole du sujet parvienne à être libérée du contrôle conscient et ainsi les faits traumatiques, sources possibles de maladie, pourront être mis au jour (...)
[...] Ces rêves sont, en fait, la manifestation conjointe de l'inconscient personnel et de l'inconscient collectif. Avec Jung, on prend véritablement conscience que l'inconscient est également à l'œuvre chez le sujet normal et qu'il peut devenir un véritable réservoir de ressources internes. Le mode d'expression de l'inconscient est spécifique à chaque individu, il peut se traduire à un niveau essentiellement psychique sous la forme de rêves, de créations langagières ou artistiques mais le sujet se raconte également grâce à son corps, sous la forme de maladies ou de troubles somatiques. [...]
[...] F. Dolto, J.D. Nasio, L'enfant du miroir, PBP p. 47. [...]
[...] Ces événements sont totalement ou partiellement oubliés et le sujet est incapable de s'en souvenir si sa conscience reste vigilante. Pour que cet inconscient puisse s'exprimer, il faut que la parole du sujet parvienne à être libérée du contrôle conscient et ainsi les faits traumatiques, sources possibles de maladie, pourront être mis au jour. Selon Freud, les processus psychiques propres à l'inconscient sont indépendants de la conscience, comme la conscience est absente de l'élaboration du rêve. Le rêve apparaît comme le moyen d'expression, par excellence, de l'inconscient, mais de façon toutefois déguisée. [...]
[...] Mélanie Klein, quant à elle, présente un inconscient particulièrement précoce et particulièrement clivé dès la naissance. L'enfant est, selon elle, très tôt confronté à des conflits inconscients émanant des pulsions de vie, des pulsions de mort, du Surmoi. Contrairement à ces précédentes approches, Adler lui, considérait que pour étudier l'inconscient il fallait sortir du cadre pulsionnel. Son approche ne prend pas en compte l'inconscient en tant que structure, mais insiste essentiellement sur les forces du Moi et leur besoin d'expansion. [...]
[...] Certaines limites à ne pas dépasser sont en effet fixées par ce que nous pouvons nommer la censure du moi. Le sujet doit donc être particulièrement ouvert à la cure pour que les résistances et les défenses, mises en œuvre de façon inconsciente, puissent s'assouplir. Les forces psychiques de l'inconscient, non intentionnelles, sont également révélées par de petits incidents de la vie quotidienne, mis en lumière par Freud, tels que les lapsus, les actes manqués et le système de l'inconscient a des caractères proches de la pensée du rêve, qui n'est ni logique, ni rationnel. [...]
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