développement, psychomoteur, enfant, céphalo-caudale, proximo-distale
Le développement psychomoteur correspond au progrès comportemental de l'enfant de la naissance à la troisième année de la vie. Ce progrès est marqué par l'acquisition de conduites motrices dans lesquelles les aspects et dimensions perceptives, intellectuelles et surtout affectives sont associés d'où le terme psychomoteur.
L'activité motrice est donc le reflet de la vie psychique et de la vie psychologique.
Le développement psychomoteur dépend de l'intégrité des structures cérébrales, ce qui explique que lorsque l'enfant a des lésions cérébrales qu'elles soient acquises ou héréditaires, il y aura des troubles du développement psychomoteur (infirmité motrice).
[...] A partir de 2 ans La motricité Le développement psychomoteur continue et cela se traduit par le perfectionnement et une plus grande maîtrise des capacités motrices et perceptives. L'enfant acquiert une meilleure représentation de son corps et de l'espace environnant dans lequel il évolue ; entre 2 et 3 ans, c'est la phase du contrôle tonico-moteur. L'enfant marche, ce qui lui permet autonomie, c'est le stade de séparation. d'acquérir par rapport à sa mère une certaine Après 2 ans, l'enfant présente une grande exubérance motrice. [...]
[...] La préhension Le développement de la psychomotricité est lié au développement l'utilisation de la main pour découvrir le monde en est un exemple. de l'affectif et La motricité s'organise progressivement et particulièrement la préhension volontaire acquise qui est une activité majeure car elle va permettre à l'enfant de reconnaître et de manipuler les objets. Cette préhension, action de prendre, se développe en coordination développement de la vision et aussi de la sensibilité cutanée (la somesthésie). Pour la main, la motricité passe par différents stades : le stade cubito-palmaire : à 5 mois, l'enfant saisit l'objet entre l'auriculaire et l'éminence hypothénar (les bras avancent en râteau de croupier). [...]
[...] L'enfant peut commencer à dessiner un bonhomme, dit bonhomme têtard. Les doigts sont rattachés directement à la tête, on voit rarement les membres. Mais cela va continuer à évoluer et vont apparaître les membres. La représentation spatiale s'effectue parallèlement à l'image de soi et est en étroite relation avec le schéma corporel. À 6 ans, les éléments de base de la représentation spatiale sont acquis et l'enfant peut démarrer l'apprentissage scolaire. [...]
[...] Le développement psychomoteur se fait par étapes et est régi par 4 lois : La loi de différenciation Chez le nouveau-né, la motricité est globale. Cela implique que la motricité initiale est faite de décharges généralisées à tout le corps. Progressivement, chronologiquement, cette motricité va s'affiner et se différencier en activité motrice de plus en plus élaborée. La loi de variabilité Le développement psychomoteur se fait par étapes : il n'est pas uniforme et continu. Il y a des progrès rapides qui alternent avec des périodes de stagnation, voire même de régression. [...]
[...] Ces périodes sont suivies par une nouvelle étape de progression rapide : on parle de crise. La loi céphalo-caudale La loi céphalo-caudale stipule que les muscles de l'axe du corps sont d'autant plus vite sous le contrôle de la volonté qu'ils sont plus proches de la tête. Ce qui fait que l'enfant va d'abord acquérir la motricité volontaire des yeux, des globes oculaires puis, ceux de la nuque puis en descendant le tronc, les membres supérieurs puis les membres inférieurs. [...]
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