« Le deuil est régulièrement la réaction à la perte d'une personne aimée ou d'une abstraction mise à sa place : la patrie, la liberté, un idéal…etc.…» (S.Freud, Deuil et Mélancolie, 1915)
Le deuil est un processus par lequel nous passons tous. Certains sont plus douloureux que d'autres. Chaque personne vit son deuil différemment selon ses sensibilités, son passé, ses relations. Le processus courant que nous appelons deuil se divise en 2 grands thèmes.
1. Le deuil de la personne aimée lors de sa mort.
2. La mélancolie face à une situation (amour, santé, objet, etc.)
Suite au deuil, la personne perd son intérêt pour le monde extérieur, la perte de la capacité d'aimer. L'abandon de toute activité qui n'est pas en relation avec les souvenirs du défunt. Suite à la mélancolie, la personne perd toute estime de soi. Ce qui est ressenti par des auto-injures et des auto-reproches.
[...] Il s'intéresse à ce qui se passe après la mort. De neuf à douze ans, l'enfant comprend totalement la notion d'irréversibilité et d'inévitabilité de la mort. Il accepte le fait qu'il mourra plus tard, lorsqu'il sera vieux, car, pour lui la mort est réservée aux gens âgés. S'il vient à perdre un proche jeune, une approche particulière doit être élaborée. Cette gradation dans la perception de la mort n'est pas figée. Tout dépend du vécu, de l'éducation, de la maturité de l'enfant et de ses proches Chez l'adolescent L'adolescence est l'âge ou plus que jamais, on a besoin de ses parents dont la présence et le modèle aide à se structurer, a se construire et à aborder ce monde des adultes à la fois désiré et redouté. [...]
[...] Les différentes étapes et la façon dont elles sont exprimées par la personne varient en fonction de la sensibilité, du vécu, des croyances et de la manière dont l'individu interprète l'événement Différentes phases Le deuil se fait en différentes phases. Celles-ci sont à priori identiques pour tous, mais certaines sont plus marquées chez certaines personnes. D'autres individus oscillent entre les deux pendant plus de temps. La procédure sera différente chez chacun, mais les phases sont identiques. Il existe plusieurs théories concernant le déroulement du deuil. [...]
[...] Après la mort, ils survivront dans leur descendance et dans le souvenir qu'ils laisseront d'eux. Le néant de la mort ne les effraie pas Le deuil Avant d'être soi-même un jour confronté à la mort d'une personne très proche, on a du mal à imaginer ce que cet événement peut produire dans sa propre existence. Alors, comment le concevoir pour quelqu'un d'autre. Comment va-t-il réagir ? Que va-t-il ressentir ? Pour tenter d'aborder cette réalité, il faut d'abord parler de la VIE. [...]
[...] Il la perçoit comme étant lié à l'âge et pense que l' on meurt quand on est vieux Il ne sait pas qu'il est mortel. A partir de sept ans, les notions d'irréversibilité se précisent ; l'enfant commence à imaginer qu'il mourra peut-être un jour, ou au contraire affirme qu'il ne mourra jamais, ce qui est une réaction à l'angoisse, importante parfois, que l'idée de mort commence à susciter en lui. A huit ans, le concept de mort se précise. L'enfant comprend que la mort est irréversible et la notion d'irréversibilité est en voie d'acquisition. [...]
[...] Un temps infini était consacré aux cérémonies qui rythmaient le temps de la séparation. Les survivants trouvaient des appuis capables de les soutenir, de les aider, de l'accompagner tout au long de ces terribles moments. De nos jours, où nos principales préoccupations s'orientent vers la vie - ce qui, somme toute, est compréhensible - nous ne laissons plus la mort occuper la place qui lui revient dans notre quotidien et nous ne lui consacrons plus guère de temps. Un temps pourtant nécessaire aux survivants hébétés de souffrances et de solitude. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture