Résumé :
La dépression se définit comme étant un état d'abattement et de tristesse qui peut survenir en réaction à un vécu de perte, à un événement malheureux ou pouvant être particulièrement stressant. Mais nous constatons que des événements similaires, et susceptibles d'être déclencheurs d'un état dépressif, n'auront pas le même impact ni les mêmes effets sur tous les individus et n'amèneront pas forcément un sujet à la dépression; chacun semble bien réagir au vécu douloureux ou stressant, en fonction de ce qu'il est, en fonction de son histoire.
En tant que symptôme, la dépression peut se rencontrer tout aussi bien chez des personnalités à structure névrotique, psychotique ou dans les états limites, mais le tableau dépressif diffèrera selon la personnalité de base du sujet souffrant de dépression.
[...] II- Le deuil, état dépressif « normal » ou dépression pathologique ?
La distinction entre normal et pathologique est floue mais il me semble que cela dépend principalement de la réaction comportementale du sujet et de l'intensité, de la sévérité du trouble qu'il présente. L'état dépressif dit « normal » est, selon moi, passager et survient en réaction à un événement extérieur qui peut être identifié. Par contre, si la dépression ne résulte d'aucune cause exogène, si aucun événement extérieur n'a déclenché cet état, alors cela signifie que la dépression est vraisemblablement endogène, qu'elle trouve son origine à l'intérieur du sujet. Et, il me semble que, lorsque cette réponse dépressive survient sans cause réelle repérable, et de surcroît, de façon systématique, le caractère pathologique est alors présent.
« Le pathologique tient à sa trop grande facilité de survenue et à sa relative irréversibilité. »
D'autant plus, que les symptômes dépressifs peuvent s'installer dans la durée, se traduire pas une perturbation notable de l'humeur qui peut gêner considérablement « l'accomplissement de nos tâches journalières » , voire même l'ensemble de la vie mentale.
Ainsi, lorsque le sujet présente une modification de son comportement habituel, lorsqu'il connaît un empêchement à être soi, lorsque son action devient particulièrement inhibée, qu'il est comme « emprisonné par les barreaux inconscients du « tu dois - tu ne dois pas » qui l'isolent, le limite et... écrasent sa vitalité » , la dépression prend un caractère pathologique, et n'est plus à mon sens une simple réponse adaptative, que l'on pourrait considérée comme une réaction parfaitement normale (...)
[...] A. Ehrenberg, La fatigue d'être soi, dépression et société, Odile Jacob p A. Lowen, La dépression nerveuse et le corps, éditions Tchou p A. Ehrenberg, La fatigue d'être soi, dépression et société, Odile Jacob p A. Lowen, La dépression nerveuse et le corps, éditions Tchou p A. Ehrenberg, La fatigue d'être soi, dépression et société, Odile Jacob p. 289. [...]
[...] Des états dépressifs peuvent survenir également à la suite d'affections organiques touchant le système nerveux central, ou à la suite d'un traitement thérapeutique ayant provoqué des troubles de l'humeur, en raison de la modification de l'équilibre métabolique du sujet. Dans le cas de la psychose maniaco-dépressive, l'état dépressif, dont le caractère endogène semble être posé, peut apparaître de façon intense, sous la forme d'accès plus ou moins durables et récidivants. BIBLIOGRAPHIE . A. Ehrenberg, La fatigue d'être soi, dépression et société, Odile Jacob M-C. Hardy-Baylé, P. Hardy, Maniaco-dépressif, histoire de Pierre, Odile Jacob A. Lowen, La dépression nerveuse et le corps, éditions Tchou D. Widlöcher, Les logiques de la dépression, Fayard D. [...]
[...] La dépression peut se rencontrer dans de nombreuses pathologies, soit en tant que syndrome, soit en tant que symptôme. En tant que syndrome, elle peut se rencontrer dans des pathologies dépressives typiques, telles que la dépression mélancolique simple (qui se caractérise par une asthénie physique ou psychique, une sensation de fatigue intense et une asthénie affective), ou la mélancolie anxieuse (qui est dominée par le vécu angoissant de la situation, avec présence d'un sentiment de culpabilité et d'angoisse). En tant que symptôme, la dépression peut se rencontrer tout aussi bien chez des personnalités à structure névrotique, psychotique ou dans les états limites, mais le tableau dépressif diffèrera selon la personnalité de base du sujet souffrant de dépression. [...]
[...] II- Le deuil, état dépressif normal ou dépression pathologique ? III- Les causes de la dépression. IV-Dans quel type de pathologie peut-on rencontrer la dépression ? Résumé : La dépression se définit comme étant un état d'abattement et de tristesse qui peut survenir en réaction à un vécu de perte, à un événement malheureux ou pouvant être particulièrement stressant. Mais nous constatons que des événements similaires, et susceptibles d'être déclencheurs d'un état dépressif, n'auront pas le même impact ni les mêmes effets sur tous les individus et n'amèneront pas forcément un sujet à la dépression; chacun semble bien réagir au vécu douloureux ou stressant, en fonction de ce qu'il est, en fonction de son histoire. [...]
[...] En effet, à ce stade le sujet peut commencer à avoir le sentiment de devenir une charge inutile pour son entourage et le désir de mort peut se manifester de façon plus ou moins prégnante. D'autres formes de dépression d'intensité extrême peuvent se traduire par une inhibition de toute activité, le malade s'immobilise dans une rumination douloureuse telle qu'elle n'est même plus communicable et aboutit au mutisme. En fait, tant que l'état dépressif est compréhensible et peut être expliqué par une cause identifiable, il me semble qu'il n'est pas à considérer comme un trouble pathologique, surtout si le moi n'est pas entravé et qu'il reste disponible pour d'autres tâches, d'autres attachements, d'autres désirs III- Les causes de la dépression : A la lecture des différents auteurs que j'ai pu faire, trois grands groupes de causes de la dépression semblent ressortir, les causes dites exogènes, qui correspondent à la résonance interne d'un choc extérieur les causes dites psychogènes, en lien avec la découverte d'une division de soi qui est la clé de l'accès à soi et les causes qualifiées d'endogènes, qui seraient liées essentiellement à des facteurs constitutionnels, et donc d'origine interne et organique.»[12] La dépression se définit comme étant un état d'abattement et de tristesse qui peut survenir en réaction à un vécu de perte, à un événement malheureux ou pouvant être particulièrement stressant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture