Les mineurs restent principalement impliqués dans des affaires de vols : ils constituent 67,2 % des mis en cause dans ces affaires en 2002.
[...] IV- Prévention et remèdes La lutte contre la délinquance juvénile dépend pour une bonne part de l'efficacité des méthodes de prévention mises en place pour protéger les jeunes et les aider. La société est en effet bien souvent la première responsable des fautes que l'on impute à la jeunesse, car elle n'offre pas toujours aux jeunes tout ce qu'ils sont en droit d'en attendre: participation à la vie collective, possibilité d'acquérir un emploi et d'occuper leurs loisirs (équipements sportifs, maisons de jeunes). [...]
[...] On a même été jusqu'à parler de prédestination criminelle. En réalité, si certains traits d'hérédité influencent parfois de façon décisive le comportement de l'individu, aucun d'entre eux ne saurait impliquer nécessairement le crime. Plutôt que de véritable prédestination, il vaudrait mieux parler de conditions héréditaires prédisposant à la délinquance. Ainsi, il est fréquent de trouver dans l'ascendance des jeunes délinquants des personnes atteintes de troubles mentaux. Mais de là à prétendre que tous les jeunes criminels sont des débiles mentaux, il y a tout de même une marge. [...]
[...] Cela explique la fréquence des vols d'objets associés à l'idée d'aisance (automobiles, vêtements). On sait aussi qu'à l'intérieur des villes, les délits de mineurs sont plus fréquents dans les quartiers surpeuplés et pauvres. Il faut souligner en effet l'importance des causes économiques de la délinquance juvénile. L'adolescent sorti de l'école ou du cours professionnel se heurte trop souvent à des difficultés insurmontables lorsqu'il veut trouver un emploi. Le désœuvrement forcé se traduit par de l'inquiétude, du désarroi, ou par un sentiment d'irritation plus ou moins contenu. [...]
[...] Sanctions appliquées Deux méthodes sont utilisées pour lutter contre la délinquance : La méthode préventive et la méthode répressive. Il faut d'abord savoir qu'un mineur de moins de 13 ans et de plus de 10 ans ne peut pas être touché autrement que par des mesures éducatives comme: - une admonestation* pour infractions légères - une remise au représentant légal (aux parents biologiques) ou a une personne digne de confiance ( ex : un membre de la famille) - un placement dans un établissement spécialisé comme une maison de correction - une liberté surveillée - une mise sous protection judiciaire Au-delà de 13 ans des peines peuvent être prononcées en plus des mesures éducatives selon la personnalité du mineur (violent ou agressif) et les circonstances du délit. [...]
[...] Ce phénomène, la délinquance juvénile occupe progressivement le devant de la scène, il est en constante expansion dans une société où l'autorité des familles est en déclin. Mais quel est le responsable de ce phénomène social de plus en plus répandu, l'hérédité ? L'individu ? La société ? Nous allons tenter d'y répondre en définissant ce qu'est la délinquance juvénile, en en présentant ses caractéristiques et les facteurs relatifs à son développement. I -Définition Du point de vue juridique, on appelle criminalité l'ensemble des actes jugés dangereux pour la société et entraînant, de ce fait, des sanctions pénales. [...]
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