Estime de soi, enfance, adulte, expériences, relations sociales, parents, thérapie interpersonnelle, psychothérapie, émotion, pathologie, dépression, guérison, identité personnelle, William James, valeur morale, psychanalyse, psychiatrie, pédiatrie, Sigmund Freud, Donald Winnicott, John Bowlby, psychologie analytique, inconscient individuel, rapport au monde, instances psychiques, narcissisme, Françoise Dolto, Jean Laplanche, Théorie de la séduction généralisée, abus sexuels, Boris Cyrulnik, secure, insecure, mère, L'instinct primaire, instinct de survie, amour propre, cerveau, autisme, Bruno Bettelheim, environnement, entourage, relations interpersonnelles, langage, TIP Thérapie InterPersonnelle, construction psychosociale, OMS Organisation Mondiale de la Santé, théorie de l'attachement, thérapie narrative, micro kinésithérapie, thérapie cognitive, thérapie comportementale, thérapie psychanalytique, autonomisation, confiance
Si l'être humain est effectivement doté de capacités lui permettant de se construire lui-même une entité personnelle, ainsi qu'une identité qui lui est propre, celui-ci ne pourrait en revanche pas le faire s'il n'avait bénéficié d'aucune relation extérieure en amont. L'estime de soi, tout comme le défaut d'estime de soi, reste en constante évolution, l'Homme se forgeant une entité en fonction de son environnement personnel (pensées, sentiments, croyances de l'Autre, etc.), mais également de ses relations professionnelles, de son vécu, de ses expériences, de ses ressentis, etc.
[...] En ce qui concerne Bowlby, celui-ci va développer la « théorie des instincts », également connue telle que la « théorie de l'attachement ». Selon Bowlby, tout être humain agirait et serait conditionné de manière à pouvoir survivre dans toutes circonstances. L'instinct primaire ainsi que l'instinct de survie sont donc de mise. Selon Bowlby, ce que l'enfant « projette devant lui comme son idéal est le substitut du narcissisme perdu de son enfance ; en ce temps-là, il était lui-même son propre idéal ». La notion de narcissisme énoncée auparavant par Freud est donc également présente dans ce courant de pensée. [...]
[...] L'estime de soi est donc une notion grandissante et évolutive, une « construction psychosociale » évoluant avec le temps. Celle-ci se verra grandement influencer, à la fois par les envies et les désirs de l'individu, mais également par la société l'entourant, ses différentes expériences, son vécu, ses peines et ses colères, etc. De là, il pourra en ressortir des sentiments tels que la honte, la solitude, la tristesse, et donc un défaut d'estime de soi, ou bien au contraire, une forte estime de soi. [...]
[...] Si la plupart d'entre eux furent trouvés dans leur état naturel, vivant au milieu des bêtes et ayant développé une sorte de pelage adapté aux conditions climatiques dans lesquelles ils se trouvaient, tous ne possédaient pas non plus de langage à proprement parler, seuls des grognements, des rugissements, voire même des aboiements se faisant remarquer. On observe donc encore une fois l'influence que peut avoir l'environnement, l'entourage et les relations interpersonnelles dans le développement d'un adulte en devenir, chacun de ses enfants n'ayant pas survécu aux sociétés auxquelles ils furent confrontés. N'ayant à leur disposition « aucun sourire, aucune caresse et aucune parole », ces jeunes individus se virent mourir, délaissés à leur triste sort. [...]
[...] Tout patient ne sera donc pas réceptif à toutes les thérapies lui étant proposées. L'essentiel reste alors de se sentir prêt, envieux de guérir et de vivre dans un monde meilleur, mais également de se sentir en confiance et en adéquation avec son psychanalyste, auquel cas il ne verrait malheureusement pas ou peu d'améliorations. L'estime de soi reste donc un phénomène intrinsèquement lié aux expériences, au vécu et au ressenti de l'individu, et ce dès son âge primaire, mais également lié à son environnement, ses relations interpersonnelles, ainsi que sa figure maternelle. [...]
[...] Le défaut d'estime de soi : conséquences et approche thérapeutique L'estime de soi, notion initialement utilisée dans les années 1890, fit l'objet de nombreuses études initiées par de grands chercheurs, psychanalystes, psychiatres ou psychologues allant de Freud à Winnicott, en passant par Dolto. Si les notions d'estime de soi et de défaut d'estime de soi restent assez controversées quant à leurs origines et leurs fondements réels, nombre de chercheurs viennent tout de même à s'entendre sur ce qu'elles représentent, tous ayant développés une ou plusieurs théories à ce sujet. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture