Anti-narcissisme, narcissisme, empathie, Freud, neurobiologie, santé mentale, sociologie, science, autrui, psychanalyse, morale humaine, connaissance de soi, identité, biologie
Mis en valeur par Francis Pasche, l'anti-narcissisme a été dévoilé en 1964 pour contrer de manière nécessaire le narcissisme, afin de servir l'intérêt général et de contribuer à davantage de collaboration, d'empathie et de respect. En effet, d'éminents chercheurs ont réétudié la pensée freudienne sous le prisme de nouvelles découvertes dans le champ neurobiologique, tes que Jean-Claude Ameisen, qui a notamment souligné l'importante cruciale du processus biologique (on pense notamment au phénomène de suicide cellulaire) en vue de réguler des caractères anti-narcissiques. Cette rencontre au sommet entre la matière scientifique et psychologique promet d'importantes opportunités en termes d'études sur l'anti-narcissisme, ses bases et ses enjeux par rapport au bien-être et la santé mentale des personnes .
[...] Tel a pu être le cas lors de deux principales décisions avec Bochan c. Ukraine, le 5 février 2015, et Natsvlishvili et Togonidze c. Géorgie, le 29 avril 2014, affirmant dans cet arrêt que "Selon la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme, une condamnation fondée sur des preuves insuffisantes ou non vérifiées peut porter atteinte au droit à un procès équitable [ . Les juridictions nationales ont l'obligation d'examiner avec rigueur la fiabilité des preuves produites, sous peine de voir la procédure entachée d'irrégularité". [...]
[...] De fait, elle casse et annule la décision de la Cour d'appel. L'arrêt rendu vient confirmer l'étendue des possibilités de l'apport d'une preuve dans un contentieux pour divorce ; procédure prévue à l'article 259 établissant que celle-ci puisse être apportée par tous moyens, sauf si elle a été établie par moyen de violence ou de fraude En ce sens, le droit au respect de la vie privée peut céder face à cet impératif d'établissement de la preuve (II). Le rappel des règles concernant la preuve en matière de divorce Les règles concernant les contours de la preuve en matière de divorce sont peu nombreuses, puisque celle-ci peut être produite par tous moyens et fait l'objet d'une large interprétation par le juge, ayant étendu l'application de ce principe aux nouveaux procédés de communication Rappel du principe de la preuve par tous moyens « Attendu qu'en matière de divorce, la preuve se fait par tous moyens », la Cour rappelle les règles permettant d'établir la preuve dans un contentieux de divorce en matière familiale. [...]
[...] Ce faisant, l'illimité du domaine de la preuve permet à celle-ci de s'adapter à des situations futures, laissant ainsi son appréciation à l'interprétation du juge. En l'espèce, lors du rendu de cet arrêt, un nouveau mode de preuve fait son apparition : la preuve par messagerie électronique ou "SMS". Une application de ce principe aux nouveaux procédés de communication : le SMS Dans l'arrêt présent, la Cour de cassation fut questionnée sur la validité d'une nouvelle preuve décrite comme "des minimessages, dits "SMS"". [...]
[...] Un tel arrêt tolérant la violation du droit au respect de la vie privée paraît être une violation au droit européen, normativement supérieur au droit national. Cependant, la CEDH elle-même a confirmé la conformité d'une telle décision au droit européen lors d'un arrêt du 7 septembre 2021 dans lequel la Cour européenne a admis que le droit garanti à l'article 8 de la Convention EDH n'est pas absolu et peut être soumis à des restrictions, notamment lorsque cela est nécessaire dans une société démocratique pour la défense des droits d'autrui. [...]
[...] En ce sens, la Cour EDH a rappelé, dans l'arrêt Harutyunyan c. Arménie du 10 mars 2009, que les juges doivent faire preuve d'une vigilance particulière à l'égard des preuves électroniques, dans la mesure où celles-ci ne garantissent pas toujours l'authenticité du message ni l'identité de son auteur, risquant ainsi de porter atteinte au droit à un procès équitable. Toutefois, afin de garantir également les droits de celui qui produit la preuve, la Cour EDH a admis que l'utilisation d'une preuve, même si elle a été obtenue de manière contestable, ne suffit pas à rendre le procès inéquitable. [...]
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