Le criminel est celui qui a désobéi à la loi en commettant un délit particulièrement grave. La victime toute personne qui subit un dommage réel ou dont le ressenti est véritable, dont elle n'est pas toujours consciente, et dont elle ne trouve pas une solution immédiate. La logique pénale est de condamner un acte, une infraction et non la personne dans sa globalité. Dès lors le criminel doit être puni au nom même de la loi transgressée. Cela doit en effet être proportionnel à la faute.
Mais par ailleurs, cela implique aussi qu'une relation affective ne peut interférer dans le jugement et dans la sanction. Mais pour autant punir celui qui a commis une faute très grave, est-ce en quelque sorte entamer un dialogue avec lui ? N'est-ce pas s'interdire de rendre meilleur le criminel ? La nouveauté c'est de comprendre qu'on ne naît pas criminel mais qu'on le devient. Les causes sont toujours multifactorielles, et ces facteurs opèrent de manière dynamique et interactives dans un processus de vie où, étape par étape on devient criminel.
Dès lors soigner le criminel, ce serait peut-être davantage prendre en compte son histoire, ses troubles et partir du principe qu'étant malade, le criminel est en droit d'être guéri. Mais cela pose deux difficultés : si le crime est une maladie (mentale par exemple), cette maladie peut elle trouver une voie de guérison (...)
[...] De surcroît, il s'agit de familles où règne de façon générale une violence potentiellement meurtrière, dont l'enfant craint d'être la victime. Ensuite, la mère instaure avec l'enfant un climat incestueux et dénigre le rôle du père. Enfin, il s'agit de familles dans lesquelles les parents eux-mêmes ont un mauvais rapport aux normes, à l'autorité. Ce contexte prédispose l'enfant à développer très tôt (on peut généralement l'observer dès l'école primaire) des conduites déviantes polymorphes (vols, agressions physiques et sexuelles, défis aux personnes représentant l'autorité). [...]
[...] Conclusion La vie est brève, les jours nous filent entre les doigts, et c'est tout juste s'il nous reste assez de temps libre pour en profiter. Le monde réel est vaste, car ses possibilités sont infinies. Il existe aujourd'hui des moyens, des outils et des chemins pour nous aider à accomplir ce cheminement de la réparation de notre être. La société doit permettre par tous les moyens de rendre accessible à l'individu d'accéder à la compréhension de ce qu'il est et ce dès le plus jeune âge. [...]
[...] Les sujets sont d'un niveau intellectuel souvent faible. Leur vie familiale est également instable et violente. Les sujets recourent fréquemment à la prostitution adulte ou infantile. Au cours de leur vie, ils aggravent progressivement leur actes pédophiliques sous l'emprise non pas de la recherche de la jouissance physique mais plutôt de sentiments mortifères et destructeurs. D'une grande froideur affective, ces sujets n'ont aucune culpabilité. Le profil psychologique des tueurs en série (qui sont généralement avant tout des criminels sexuels) est proche des deux derniers types évoqués. [...]
[...] Parallèlement, elle dénie le rôle et la valeur du père. Dès lors, l'enfant est désorganisé, son affirmation identitaire est mise en péril, ce qui provoque une terrible angoisse. Il doit alors élaborer des défenses psychiques mais sans pouvoir véritablement remettre en cause sa relation idéalisée à sa mère. Le petit garçon ne pouvant pas vivre et résoudre son complexe d'Oedipe, il ne pourra pas accéder à la sexualité normale (génitale et hétérosexuée), il va investir sexuellement des objets détournés, des fétiches. [...]
[...] Dans le premier type, celui de l'organisation perverse de la personnalité, la relation mère-enfant est normalement fusionnelle au début de la vie de l'enfant, il la perçoit alors comme faisant partie intégrante de lui. Mais, progressivement, le petit garçon doit construire son autonomisation psychique, affirmer sa personnalité, distincte du corps et des émotions de sa mère. C'est aussi le moment où le rôle du père prend véritablement de l'importance. Ce moment est crucial : c'est celui de la mise en place du triangle œdipien comme disent les psychanalystes. Or, chez les pervers, cette autonomisation par rapport à la mère ne s'effectue pas normalement. [...]
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