Ces dernières années beaucoup de recherches se sont développées sur ce thème. Aussi, beaucoup de demandes d'interventions à ce sujet (souffrance, pathologie) ont été formulées.
La demande sociale par rapport à la psychologie clinique s'est élargie, d'une part parce qu'en multipliant les exclus, la société a voulu réfléchir sur le thème de l'insertion.
La psychologie s'intègre dans des collectifs pluridisciplinaires (travail social, éducation, recrutement, insertion, maladie mentale).
Christophe DEJOURS est psychiatre et psychologue du travail. Il s'est inspiré d'un certains nombres de réflexions (ergonomie, philosophie, psychopathologie pure) pour donner une orientation nouvelle à un champ théorique peu ...
[...] Christophe DEJOURS est psychiatre et psychologue du travail. Il s'est inspiré d'un certains nombres de réflexion ( ergonomie, philosophie, psychopathologie pure ) pour donner une orientation nouvelle à un champ théorique peu exploité. -Psychopathologie de l'homme en situation de travail. -Psychodynamique. PSYCHOPATHOLOGIE DE L'HOME EN SITUATION DE TRAVAIL C'est la psychopathologie de l'individu au travail. On s'intéresse au travailleurs en tant que sujets. On va étudier les réactions de l'homme en situation de travail, relié à son individualité et à son histoire. [...]
[...] II) LES STRATEGIES DEFENSIVES Il est fait référence à l'idéologie du sous-prolétariat (Multiplicité des tâches, Population en sous-emploi). La souffrance est souvent massive, et les contradictions souvent plus criantes que dans d'autres formes de travail. Plus qu'ailleurs, on va pouvoir étudier les types de défenses. Populations stigmatisées par un alcoolisme galopant. Promiscuité de la vie, pauvreté des moyens sanitaires, éclatement familial. On observe une réticence massive à parler de la maladie et de la souffrance (on tente de cacher ces aspects). [...]
[...] Dans les populations précaires, la maladie signe l'arrêt de travail. Du coup, on va avoir des regards différents sur les grossesses, sur l'habillement, sur l'alimentation qui vont dégager de la honte (lorsque cela n'est pas possible). C'est l'idéologie de la honte sur le corps. Seul le corps qui travail, le corps productif est accepté (idéologie de la honte sur le rapport maladie et travail). Toute question sur le corps malade renvoie immanquablement à la question du travail ou de l'emploi. C'est la maladie qui empêche le travail. [...]
[...] -appareil psychique. Inconscience / préconscience / conscience ça / moi / surmoi mécanisme de défense. Cf : traité de psychologie du travail Il y a plusieurs champs d'études : -champ des maladies mentales au travail. De la même manière qu'il y a des pathologies spécifiques liées à des conditions de travail, il pourrait y avoir des incidences psychologiques mesurables. Il y a des contraintes de travail qui pourraient produire des névroses / psychoses professionnelles spécifiques. Il y a les troublse psychiques causés par des ambiances toxiques Ex : vapeur toxique par l'intermédiaire organique, cause des troubles psychiques ( bouffé délirante, hallucination Il y a les troubles névrotiques causés par le travail répétitif. [...]
[...] L'angoisse qui se cache derrière le corps, est celle que ce corps ne peut plus travailler. L'effondrement du corps signe l'affaiblissement des capacités de production de l'individu. Quelles sont les fonctions de l'idéologie défensive ? Au delà de la maladie, c'est l'idéologie de la honte qui consiste à maintenir à distance la perception du risque, d'une mise hors d'état du corps au travail. Si cette idéologie défensive vient à échouer, de collective, l'anxiété ou l'angoisse générée, va devenir individuelle. L'anxiété relative à la survie, deviendrait individuelle : d'où stratégie défensive individuelle ( alcoolisme violence anti-sociale, folie, dépression Mettre à distance la maladie, c'est mettre à distance tout ce qui peut directement ou indirectement rappeler la souffrance générée par le travail et les risques liés au travail. [...]
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