La psychologie de la santé

Résumé du document

Cours complet de Licence 3 de psychologie de la santé permettant de distinguer les grands courants et les méthodes. Ce cours se compose de quatre chapitres : 1. Définition de la psychologie de la santé, 2. Les modèles théoriques en santé, 3. Le point de vue des sciences sociales, 4. L'anthropologie de la maladie ...

Extraits

[...] Le questionnaire de Sarason (SSQ) permet l'évaluation du soutien social perçu. Elaboration des stratégies d'ajustement (coping) : classiquement, le coping désigne les stratégies d'ajustement que l'individu utilise pour diminuer la tension induite par un stresseur, une situation aversive. Lazarus et Launier : le coping est l'ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maîtriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d'un individu Il est question de réponse adaptative des sujets aux modifications de son environnement types de coping : un centré sur le problème, un centré sur l'émotion. [...]

[...] - Weinman (1990) : domaine de la psychologie qui s'intéresse au comportement humain dans le contexte de la santé et de la maladie. - Bruchon-Schweitzer (1994) : étude des facteurs et processus psychologiques jouant un rôle dans l'apparition des maladies et pouvant accélérer ou ralentir leur évolution. La psychologie de la santé vise à la fois : ( l'étude des facteurs psycho-sociaux jouant un rôle dans l'initiation et l'évolution des maladies ( la compréhension des processus bio-psycho-sociaux expliquant cette influence ( l'optimisation de la prévention et la promotion des comportements de santé et la prise en charge des personnes malades. [...]

[...] Dans cette optique, on crée des échelles de stress. Elles sont construites d'événement de vie, auxquels on affecte à chacun un poids proportionnel à sa gravité supposé, ou l'intensité des efforts adaptatifs qu'il requiert. Ex. : échelle de réadaptation sociale d'Holmes et Rahé (1967, cf poly). Ceci s'inscrit dans la théorie classique du stress. Mais il s'avère que les relations entre les événements de vie stressants et la mortalité ou morbidité ultérieure, est très modeste. Ces événements expliquent environ de la variance commune, ceci même pour les événements les plus graves a priori. [...]

[...] - Type C : défini par Temoshok (1985) : désigne un style comportemental prédisposé à développer des pathologies tumorales. C'est un style dit répresseur (on parle de pensées opératoires et d'alexithymie en psychosomatique). Aujourd'hui, on parle de type 1. Ce type est marqué par des conflits émotionnels anciens et non résolus, la perte d'un autrui significatif, l'expression des émotions inhibés, la culpabilité, le dévouement, une façade agréable mais une tendance dépressive, l'isolement social. La relation présupposée entre le cancer et le type C s'avère très faible de la variance commune). [...]

[...] Le contexte de notre vie favorise la maladie ou nous en protège. La maladie est souvent considérée comme la conséquence d'un agent extérieur nocif virus, microbe, etc.). C'est l'idée d'une cause qui induit un effet. On a le même schéma linéaire pour le stress .Les antécédents contextuels 1.1 .1.Le niveau socio-économique Facteurs sociodémographiques (sexe, âge, ethnie, statut marital le niveau socio-économique et certaines habitudes de vie représentent environ 50% de la variance de la morbidité expliquée par ces 2 séries de facteurs. [...]