Cours de psychologie introduisant l'épistémologie (réflexion sur la manière dont nous réfléchissons). Ce cours est divisé en deux chapitres : le premier sert de définition de cette discipline et le second présente les théories de quatre auteurs phares. Document de 7200 mots.
[...] L'épistémologie est donc une science en elle-même. Kant : La philosophie des sciences sans l'histoire des sciences est vide, et l'histoire des sciences sans la philosophie des sciences est aveugle. b. Qu'est-ce que la science ? La science est un ensemble de connaissance qui présuppose un ensemble de méthodes (chaque méthode est spécifique à l'objet d'étude) et qui recourt à l'expérimentation, et une activité : celle des chercheurs scientifiques. Ces chercheurs appartiennent à une communauté : ceux qui travaillent dans le même domaine, et ceux dans les institutions spécialisés (CNRS, INSERM ) Les aspects politiques de la gestion de ces institutions ont influé sur la méthode et le fonctionnement des recherches scientifiques. [...]
[...] Il agit et son action le rend bleu). Pour Spinoza, la question du finalisme est quelque chose qui tourne en rond. Leibniz : réhabilite la finalité. Tout est finalisé pour lui. Il dit que pour arriver à comprendre quelque chose, il faut comprendre le pourquoi de la chose. Il s'en sort en proposant deux étapes concernant les causes : les causes efficientes (relatives aux mécanismes) et les causes finales (relatives au sens de la chose), l'un ne fonctionnant pas sans l'autre. [...]
[...] Copernic : il manquait la théorie sur l'optique et à partir de cette découverte que le programme de recherche a bien fonctionné. Il est important de confirmer le noyau dur, à la différence de Popper qui pense que c'est du dogmatisme positivisme. Le programme de recherche apporte des nouveautés. Si il n'y a aucune nouveauté ( dégénérescence ; Lacan a contribué au noyau dur dans la psychanalyse du programme de recherche. Méthodologie au sein d'un programme de recherche. Extension progressive de la ceinture protectrice. Ex. : tout changement qui répond d'une anomalie mais pas de n'importe quelle façon. [...]
[...] Popper reproche à la psychanalyse de se définir comme une science alors que ses énoncés sont irréfutables, on ne cherche pas par l'expérience. Ex. : une personne souffre d'impuissance. Le thérapeute interprète le problème par un complexe d'Œdipe non révolu. Une autre personne souffre de nymphomanie : le thérapeute déduit la même chose. ( En psychanalyse, on peut expliquer la même chose par deux évènements antagonistes. Il y a deux ensembles : ceux qui s'intègrent et ceux qui ne s'intègrent pas. En psychanalyse, c'est différent : tout s'intègre. ( Système positiviste. [...]
[...] Psychologiquement, il n'est pas évident de changer de conception. Certains vont dire que les anomalies prouvent que la théorie est fausse, d'autres qu'il y a des erreurs de manipulation, etc. Pour Kuhn, cet état de crise provoque la révolution scientifique, à partir de là, un nouveau paradigme va servir de référence, de guide dans le cadre de la Science normale. Donc pour Kuhn, il y a plusieurs étapes dans l'histoire du progrès scientifique : - La prescience : étape caractérisée par le fait qu'il n'existe aucune théorie générale dans un domaine donné, où qu'il y a autant de théories que de chercheurs. [...]
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