L'âme et l'enveloppe charnelle ont tendance à ne jamais être dissociées dans l'esprit des gens. Aussi, on pense bien souvent que notre corps est le reflet de notre personnalité, à savoir ce qui nous caractérise, ce qui fait de nous ce que nous sommes, notre caractère, notre façon de penser, etc. Cependant, il est clair que bon nombre d'êtres humains ne considèrent pas cette vérité comme légitime. Nous ne sommes pas forcément ce que nous paraissons être. Encore, nous ne sommes pas toujours ce que nous voulons être. L'importance accordée à l'image a pris une telle ampleur dans notre société qu'il devient quasiment impossible d'échapper aux étiquettes et aux préjugés. Le regard d'autrui sur soi peut avoir des effets étouffants, voire dangereux. Aussi, il n'est pas rare de nos jours de faire intervenir des moyens d'extérioriser - sur le plan physique, s'entend - un trait de notre personnalité que nous désirons imposer plus que le reste.
Qu'il s'agisse d'excentricité, de charme, ou encore de signes rebelles, et d'autres encore, nous parvenons en général très souvent à imposer aux yeux des autres et pour notre propre satisfaction des traits physiques à caractère personnel pour démontrer un aspect de notre pensée ou personnalité. Nous voulons ainsi refléter physiquement ce que nous sommes mentalement. Pourtant, bien d'autres raisons entrent en jeu. On peut alors observer le fait que certaines modifications du corps que nous réalisons ne sont pas faites dans un but personnel, mais plutôt pour satisfaire des pseudo-demandes silencieuses ou exprimées d'un entourage social oppressant.
Quel lien peut-on établir entre les différents aspects de la personnalité et l'apparence physique ?
[...] L'exemple de Mickael Jackson (cf. : dossier le corps transformé) illustre bien ce point. Effectivement, à cause de l'excentricité de cette personnalité, Mickael s'est totalement coupé du monde extérieur et vit dans une sorte de bulle exclue de la société. De plus, un excès de transformations peut entrainer des moqueries voire des violences verbales ou physiques envers ces individus du fait du manque d'ouverture d'esprit de la Société. Aujourd'hui encore, nous avons des difficultés à accepter la diversité et les choix de chacun. [...]
[...] Aussi nous n'hésitons plus à lui faire subir des épreuves et nous lui imposons ce qu'on peut voir comme une sorte de décoration. On n'hésite plus à se tatouer ou à subir des opérations le désir de nous voir briller, avoir une meilleure estime de soi - incapacité à survivre dans un corps qu'on n'a de toute façon pas choisi : complexe, blocage, genre, style, corpulence. Donc on va chercher à se remettre en valeur à nos propres yeux. - refuser de vivre avec un éventuel complexe, qui nous empêche de nous épanouir complètement. [...]
[...] Outre, les problèmes non choisis liés aux transformations, il existe un cercle vicieux au fait de transformer son corps. En effet, certaines personnes sont tellement prises dans un engrenage d'avoir un corps toujours plus parfait ou toujours plus tatoué, qu'elles se retrouvent dépassées par leur folie de l'extrême. Par exemple, aujourd'hui plus d'un français majeur sur quatre est tatoué. Selon le sociologue David Le Breton le corps est un brouillon à corriger et les individus le corrigent parfois par la maltraitance. [...]
[...] Nous ne sommes pas forcément ce que nous paraissons être. Encore, nous ne sommes pas toujours ce que nous voulons être. L'importance accordée à l'image a pris une telle ampleur dans notre société qu'il devient quasiment impossible d'échapper aux étiquettes et aux préjugés. Le regard d'autrui sur soi peut avoir des effets étouffants, voire dangereux. Aussi, il n'est pas rare de nos jours de faire intervenir des moyens d'extérioriser _ sur le plan physique, s'entend_ un trait de notre personnalité que nous désirons imposer plus que le reste. [...]
[...] - L'évolution de la société, pur produit de consommation. Société n'hésite plus à nous montrer des stéréotypes de femmes et d'hommes parfaits par le biais de publicités imprimées ou télévisées ; incitation à leur ressembler, provoquant un autojugement. Encouragé par exemple par les centres d'esthétiques de plus en plus nombreux. - Volonté d'exister aux yeux du monde, de montrer qu'on a une présence réelle à part entière. Vouloir être aussi une référence comme ceux qu'on idéalise ; prouver qu'on a également une personnalité intéressante. [...]
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