La psychologie sociale étudie le comportement des individus dans leur environnement social. En effet, l'être humain ne peut être compris que dans sa relation à l'autre. Dans tous les actes de sa vie, l'influence de la société peut être retrouvée.
Ainsi, c'est en contribuant à la compréhension des différents niveaux de fonctionnement et de relation sociale (processus d'influence, de soumission, de formation des normes…) que cette discipline a connu un essor considérable ces dernières décennies.
Dans ce dossier, notre réflexion portera sur l'analyse d'un phénomène de groupe, observé lors du TD du vendredi 7 décembre 2001. Il s'agit de la communication : selon Myers (1984), “communiquer, c'est essayer de trouver à l'intérieur de nous des significations à ce qu'il se passe à l'extérieur de nous, et les partager avec d'autres, au moyen de signes et symboles, en espérant que les autres attribueront les mêmes significations que nous aux mêmes évènements”.
Après une description de la mise en situation de cet exercice, nous présenterons les différents réseaux de communication et leurs effets respectifs sur les résultats du groupe.
[...] - le 04/01 : il est à Paris. - la nuit de 05 au 06/01 : il est au Havre. - la nuit du 06 au 07/01 : il est toujours au Havre. - le 07/01 : le matin, il est encore au Havre. - le 10/01 : il se trouve à Rennes - la nuit du 10 au 11/01 : il est à Nantes. - la nuit du 11 au 12/01 : il est à St-Nazaire. - le 13/01 : il est de retour à Rennes. [...]
[...] Sa position prend de l'importance dans le groupe car toutes les informations passent pas elle. Même si cette personne n'a pas choisi sa position, elle est obligée de la respecter. Par contre, dans les réseaux non centralisés, les groupes s'organisent très peu et sans répartition des rôles. En résumé, on peut dire que le réseau de communication détermine la performance, le type et le volume de communication, le niveau de satisfaction, l'émergence et la reconnaissance d'un leader. De plus, la position de chaque individu dans le réseau détermine ses possibilités de devenir leader, son niveau d'activité dans le groupe et son degré de satisfaction. [...]
[...] FLAMENT (1965) parle de réseaux de communication et de structures de communication. On appelle réseau de communication l'ensemble des canaux existants dans un groupe organisé, par lesquels les messages sont transmis. Si la structure des communications correspond aux échanges réels entre les individus, regroupés en vue d'effectuer une tâche, et qu'elle est donc définie a posteriori, par contre le réseau de communication, lui, existe à priori. FLAMENT, BAVELAS et LEAVITT ont fait plusieurs expériences pour voir les propriétés des réseaux et ce que cela engendrait au niveau du travail de groupe. [...]
[...] - le 04/01 : il est à Paris. - le 06/01 : il est à Rennes. - le 07 et 08/01 : il est au Havre. - le 10 et 11/01 : il est à Nantes. - le 11 et 12/01 : il est à Saint-Nazaire. - le 13/01 : il est de nouveau à Rennes. - le 14/01 : il est à Paris. - le 15/01 : il est à Lyon. - la nuit du 15 au 16/01, il dort à l'hôtel. [...]
[...] Ici messages au total ont été transmis, mais on constate que certains messages ont été émis par d'autres personnes que l'individu central, qui porte ici le n°5. De plus, ces mêmes messages ont été adressés à d'autres personnes que l'individu central. Ainsi, il n'a pas toujours été le “passage obligé” des informations. Ce groupe a tout de même établi une chronologie, qui est la suivante : - le 03/01 : le suspect traverse la frontière franco-suisse (route Genêves / Collonges), à bicyclette. - le 04/01 : il est à Paris. [...]
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