Capacités phonologiques Dysphasie
Quels sont les capacités phonologiques d'enfants dysphasique ? Etude à visée comparative avec des enfants tout venant.
[...] De plus, le langage des enfants dysphasiques est haché et simplifié, de par, notamment, les omissions des mots de flexions. Certains le catégorisent même de parole de bébé. Ceci est très frustrant car l'enfant conçoit que son discours n'est pas fluant, qu'il est pauvre et maladroit. Mais, même si l'enfant produit un discours malhabile, l'idée principale peut être tout à fait perçue par un interlocuteur (de bonne foi évidemment). En revanche, il n'est pas demandé aux sujets de reformer le mot initial (le pseudo-mot « Poubéé » est en faite le mot « Poupée »). [...]
[...] Bibliographie L'article choisi : Les représentations phonologiques des enfants dysphasiques, de Maillard, Schelstracte et Hupet, In Enfance, les dysphasies chez l'enfant : approche francophone, numéro 56, Janvier 2004 Les livres suivants ont été utilisés, avec le cours, comme support pour la discussion : Jamet, In Les informations du lexique, les pages du dictionnaire, In Lecture et réussite scolaire, écrit par Jamet Edition Dunod. Mazeau, In Les troubles du langage, In Dysphasies, troubles mnésiques, syndrome frontal chez l'enfant, du trouble à la rééducation, écrit par Mazeau Edition Masson. Marcelli, In Psychopathologie du langage, In Enfance et psychopathologie, écrit par Marcelli. Edition Masson. Le site de l'Association Avenir Dysphasie : http://www.dysphasie.org/ Article CHRISTELLE MAILLART ET AL. [...]
[...] Elle est, plus particulièrement, un trouble du langage. Les troubles du langage ont un impact sur les apprentissages scolaires, le langage étant l'outil primordial de l'acquisition du savoir. La dysphasie peut, dans sa tonalité la plus grave, conduire au mutisme du sujet, c'est-à-dire à l'absence de langage. Cette pathologie du langage peut être définie comme étant un trouble spécifique du développement de la parole et du langage entraînant l'échec d'une acquisition normal du langage réceptif et/ou expressif qui ne résulte pas d'une déficience intellectuelle, d'un milieu socio-affectif défavorable ou d'anomalie psychique. [...]
[...] Article 7 Résumé de l'article L'article que j'ai choisi est une étude expérimentale réalisée par Maillart, Schelstracte et Hupet. Cette étude vise à déterminer les représentations phonologiques des enfants dysphasiques. Les auteurs ont mis en place une expérience afin d'estimer une sous-spécification de ces représentations phonologiques. Pour cela, soixante et quatorze enfants ont été sélectionnés. Vingt-cinq d'entre eux sont dysphasiques et sont âgés de 6,4 à 12,3 ans. Les cinquante enfants restants constituent le groupe contrôle et sont âgés de 4,4 ans à 7,3 ans. [...]
[...] Ainsi, l'enfant aura du mal à comprendre la signification d'une phrase et d'autant plus si l'un des mots n'est en faite qu'un pseudo-mot. Du fait que l'expérience soit une détection de signal, l'enfant, dysphasique ou non, n'a pas à constituer une phrase afin de donner sa réponse. Ceci évite aux enfants dysphasiques de faire un contre-sens, ou de subir une frustration due au manque du mot. En effet, la construction de la phrase va engendrer des processus cognitifs que le sujet dysphasique ne maîtrise pas complètement. Il pourra ne pas avoir accès à un mot qu'il cherche. [...]
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