Présentation faisant référence à des nombreuses oeuvres ayant rapport avec le cancer. Explication de l'accompagnement psychologique durant une maladie grave.
[...] Dans une étude sur des patients atteints de maladies hématologiques, V. Gandon et ses collaborateurs montrent qu'un tiers des personnes intérogées considèrent comme un inconvénient majeur la perte de leur activité professionnelle et que la moitié d'entre elles souhaiteraient reprendre un travail. Outre les motivations financières, les personnes malades citent la volonté de rejoindre la normalité et le refus de l'exclusion sociale.[18] De par sa maladie, la personne acquiert donc un statut social qui n'est guère enviable : elle perd son identité professionnelle, éventuellement son statut familial, et n'a plus d'utilité aux yeux des autres. [...]
[...] La maladie frappe alors comme un malheur ou comme une faute à expier. L'individu a causé sans le savoir du tort à un génie, un diable ou un ancêtre il doit donc payer pour cela. L'individu n'est pas responsable de sa maladie, il en est possédé. Le modèle de l'intrusion du mal se retrouve dans des conceptions du sens commun occidental. La maladie est de la même façon imputée à un agent nocif extérieur tel que l'environnement chimique, l'environnement géographique, l'amiante, l'alimentation . [...]
[...] Nous pouvons distinguer trois types de soins : le soin curatif (action visant à guérir), le soin préventif (action visant à prévenir l'apparition d'une maladie ou d'un symptôme) et le soin palliatif (action visant à soulager les symptômes sans avoir d'impact direct sur la maladie). Plusieurs organismes ont donné une définition des soins palliatifs.[1] Pour l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), ce sont "des soins actifs, complets, donnés aux malades dont l'affection ne répond pas au traitement curatif. La lutte contre la douleur et les autres symptômes, ainsi que la prise en considération des problèmes psychologiques, sociaux et spirituels sont primordiaux. [...]
[...] Je reprends alors les paroles de Marie de Hennezel dans son ouvrage La mort intime : "Le Dr Clément, qui a reçu le couple à son arrivée, nous confirme que Patricia n'a pas été informée du mauvais pronostic de sa maladie. On ne lui a pas dit non plus ce qu'est précisément une "Unité de Soins Palliatifs". Tout juste a-t-on parlé de "maison de repos". Avec le tact qui est le sien, il a cherché à savoir ce que Pierre pensait de cette conspiration du silence autour de Patricia. [...]
[...] Ouais mais la dame elle ne savait plus faire de crochet. Alors personne ne savait vraiment faire de crochet, alors on a monté les mailles, euh j'ai monté la chaînette et puis j'ai commencé avec un point simple pour avec la dame et j'ai vu qu'elle intégrait pas du tout, que c'était pas possible et qu'on la mettait en difficulté et que ça majorait encore son mal-être. Donc ça .il a fallu bon qu'on prenne la famille à part pour qu'elle vienne plus tard parce que la famille, euh : Bah alors t'as pas fait un rang de la jupe ? [...]
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