Il n'y a pas de profil universel du patient en fin de vie car chaque personne est différente. Chaque personne arrive à la fin de sa vie avec son expérience de vie unique, avec des forces et des faiblesses qui lui sont propres, avec certaines questions psychosociales et spirituelles. Il est donc important d'être conscient et de pouvoir réagir aux différents sexes, aux différentes cultures…
Pour pouvoir répondre de façon la plus juste possible aux patients, à leurs demandes, nous devons identifier leurs besoins spécifiques et les changements qu'entraine une mort prochaine. L'observation est donc très importante : elle nous permet, chez des personnes qui ont parfois des difficultés à communiquer, ou qui sont « bloquées » par la peur, d'être attentif à certains signes traduisant leurs états physiques et psychologiques.
Par l'analyse de celles-ci, nous pouvons alors décider des actions à mener pour que le bien-être du patient se maintienne jusqu'au bout.
Lors de mes stages et des recherches à la bibliothèque, j'ai essayé de travailler selon une méthode basée sur l'observation et l'analyse des informations collectées auprès et sur le patient, pour ensuite mettre en place des soins, des activités spécifiques et adaptées à la situation de chaque patient. Ceci dans le but de pouvoir, par la suite, utiliser cette façon de procédé de façon plus spontanée dans ma vie professionnelle.
[...] Paris, Edition Maloine, 28e édition KEMP Charles E., traduit de l'anglais par Maryline Salmon, adaptation française par Cécile Bolly, La maladie en fin de vie, guide de soins palliatifs. Bruxelles, Paris, Edition De Boeck Université, 2e tirage : 2002 JACQUEMIN Dominique, Manuel de soins palliatifs, centre d'éthique médicale : définition et enjeux, pratique de soins et accompagnement psychologique et éthique. Paris, Edition Dunod, 2e édition PERLEMUTER L., PERLEMUTER G., QUEVAULLIERS J., Dictionnaire médical de l'infirmière, encyclopédie pratique. Paris, Edition Masson, 7e édition RICHARD Marie-Sylvie, Soigner la relation en fin de vie : familles, malades, soignants. [...]
[...] De même, la personne peut avoir des nausées*, des vomissements* ou encore des reflux gastro-œsophagien*. Ces 3 symptômes sont très inconfortables pour le patient et lui coupent là encore toute envie de manger. Ils entrainent très souvent des crampes épigastriques ou des spasmes digestifs accompagnés d'un dégout alimentaire. Pour maintenir un certain apport nutritionnel, on sera attentif à ses envies et à ses goûts, et on essayera au maximum de les satisfaire (un régime strict n'est plus utile à ce stade de la maladie). Le plaisir de manger passe avant l'équilibre énergétique. [...]
[...] L'infirmière face à la mort pp43. Mémoire de fin d'année, école d'infirmière de Paray-le-Monial (France). IBLED Alexandra. Besoins de la personne en fin de vie : intervention de l'ergothérapeute en soins palliatifs. 1996/1997. pp98. Mémoire de fin d'études, haute école libre de Bruxelles Ilya Prigogine, section ergothérapie. Groupe de Recherche Action en Soins Infirmiers RASI. [...]
[...] Cette difficulté à respirer peut être présente depuis plusieurs mois et donc arriver progressivement, comme arriver brutalement les derniers jours de vie. Le patient réagit différemment face à cette sensation d'étouffer, et l'inconfort provoqué par celle-ci est donc propre à chacun. Certains patients en fin de vie peuvent aussi être pris de crise de toux. Celle-ci peut devenir épuisante pour la personne si elle dure. Contrairement à une toux productive qui permet l'expectoration, ici, la toux devient inefficace et inconfortable pour le patient. Besoin de boire et manger : Le patient perd souvent l'appétit. [...]
[...] Besoin d'éliminer : La personne en fin de vie a souvent une sonde vésicale ou porte des langes. En effet, l'incontinence* urinaire est très fréquente chez ces patients, tout comme l'est aussi la rétention* urinaire. Pour cela, il faut surveiller la miction (fréquence, quantité). Au niveau fécal, la constipation* est quasiment présente chez tous ces patients. En effet, le fait de rester alité ainsi que la prise de certains médicaments comme la morphine entraine un ralentissement du transit intestinal. Ceci peut entrainer la formation d'un fécalome*. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture