Maintenir un bon état de vigilance est une nécessité dans le monde du travail en général, mais plus particulièrement encore dans des métiers où la sécurité des personnes dépend de cette vigilance. Il est donc nécessaire d'avoir en permanence un niveau de vigilance le plus élevé possible afin de répondre aux exigences de sécurité telles que la sécurité des personnes et des installations ou encore le contrôle des tâches de surveillance (de machines, d'alarme, de signaux...).
[...] En effet, le terme vigilance regroupe tous les phénomènes liés à la veille ou à l'éveil. L'attention n'étant alors qu'une forme particulièrement élevée d'éveil. Une étude réalisée par Frishman (1989) sur la vigilance et la monotonie lors de l'accomplissement d'une tâche visuelle nous permet également de comprendre ce à quoi sont soumis les pilotes d'avions qui pratiquent une tâche visuelle de pilotage. Cette étude conclue que plus la tâche monotone avance et plus le pourcentage d'erreurs augmente, cela étant notamment du à une rigueur qui s'amoindrie au fil du temps. [...]
[...] Journal of Safety Research p.309– 313. Kinnersley S. & Roelen A. (2007). The contribution of design to accidents. Safety Science p.31–60. Lyman, E.G., Orlady H.W. (1981). Fatigue and associated performance decrements in air transport operations. Moffett Field, CA: NASA Ames Research Center. Report No.: NASA Contractor Report No Reid, K.J., Chang, AM., & Zee, P.C. [...]
[...] Ces deux dispositifs leur auraient pourtant indiqué leurs erreurs Finalement, les experts ont conclu que les pilotes ont concentré leur attention sur le typhon et les conditions météorologiques, ce qui a diminué leur attention sur les appareils à surveiller. Les pilotes, qui étaient donc en attention partagée, se sont concentrés sur ce qu'ils pensaient être le problème principal et n'ont pas vérifié s'ils avaient emprunté la bonne piste, ou consulté les informations que l'aéroport leur avait fournis : Les pilotes d'un airbus oublient d'atterrir Le 21 Octobre, un airbus A320 piloté par deux pilotes expérimentés, dépasse sa destination d'atterrissage de 240 Km. Aucun des deux pilotes n'a entendu l'appel radio de la tour de contrôle. [...]
[...] Lyman et Orlady en 1981, ont montré que la plupart des incidents liés à la fatigue dans un échantillon de rapport de la NASA, s'étaient déroulés entre minuit et 6h du matin. Il parait donc clair que les rythmes biologiques peuvent avoir un impact sur la vigilance, et donc sur les performances, lors d'une tâche de pilotage. Les variations de la performance des pilotes d'avion doivent donc être analysées de façons multifactorielles et ne pas s'arrêter uniquement à un problème de manque de sommeil. [...]
[...] La vigilance étant donc étroitement liée à la fatigue, les recommandations touchent à la qualité du sommeil, cela passant par une gestion optimale de celuici. Il est donc important de dormir à des heures régulières en évitant de décaler ses heures de coucher et de lever. Il faut également respecter ses rythmes biologiques en évitant d'aller contre ceux-ci et par exemple de tenter de s'endormir ailleurs que durant une porte de sommeil : moments de la journée qui correspondent aux minimums thermiques et qui sont les moments les plus propices pour s'endormir. [...]
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