L'autorité est un fait de relation. Il n'y a pas d'autorité « en soi », elle n'est que par l'existence de celui ou ceux sur qui elle s'exerce, à qui elle s'adresse, et par le pouvoir d'influencer leur comportement, leurs opinions, leurs actions, leurs manières d'être, de les faire aller dans un certain sens, indiqué ou fixé par le détenteur de l'autorité. Il faut relier l'autorité au principe de l'interaction.
Un leader existe que s'il y a des suiveurs. Le leader tout seul n'est leader de rien et démontre par l'absence de suiveurs qu'il n'a aucun pouvoir d'influence, donc qu'il n'est pas un chef, même s'il en a le statut.
[...] Le leader tout seul n'est leader de rien et démontre par l'absence de suiveurs qu'il n'a aucun pouvoir d'influence, donc qu'il n'est pas un chef, même s'il en a le statut. Définition générale d'autorité Selon l'étymologie : auctoritas, dérivé de augere signifie augmenter, croître et de auctor qui veut dire auteur. L'autorité est le fait de l'auteur, de celui qui crée, engendre l'autorité parentale. Dans le sens courant, le mot autorité désigne un certain type de pouvoir qui est reconnu comme légitime. [...]
[...] L'autorité traditionnelle : elle repose sur une norme : ce qui a existé ou ce qui existe est légitime. Il suffit ainsi à l'autorité traditionnelle de s'enraciner dans une coutume et une routine pour être reconnue (exemple : l'autorité du père) L'autorité charismatique : le charisme est défini par Weber comme «une qualité extraordinaire d'un homme soit réelle, soit supposée, soit prétendue. L'autorité charismatique est donc légitimée par la confiance des subordonnés dans cette qualité extraordinaire de la personnalité du chef (exemple : chef de mouvement politique, personnage religieux) L'autorité rationnelle, légale : elle est fondée sur la validité de la loi établie par la voie législative ou bureaucratique. [...]
[...] : crimes de guerre). Conclusion La relation d'autorité comporte de multiples paramètres qui sont : le milieu, la structure, la hiérarchisation sociale, le type d'organisation où se situe la relation, les rapports de rôles, la situation, le groupe, sa composition et sa tâche, la personnalité du chef Ce dernier paramètre est important parce que la relation d'autorité est une relation d'influence asymétrique et que de l'autorité du chef dépend de sa capacité à assumer son rôle pour faire face aux difficultés éventuelles tout en ayant comme but de satisfaire les attentes et les aspirations des membres du groupe. [...]
[...] Le chef statutaire détient une autorité formelle liée à la définition de son poste hiérarchique et comportant des limites. La situation actuelle du groupe : l'autorité vient alors de la compétence dans le traitement et la résolution de la situation. Le groupe est prêt à suivre les directives de l'expert qui se pose alors comme autorité. La personnalité du leader : certains individus s'emparent facilement de l'esprit groupal, fascinent et entraînent des suiveurs, exemple : le leader charismatique ( Max Weber) Le groupe, sa composition, sa mentalité : le groupe dans lequel surgit l'autorité est une variable clé qu'on ne peut négliger. [...]
[...] L'autorité statutaire a été opposée en psychologie sociale à l'autorité personnelle, de celui en qui le groupe se reconnaît et a confiance. L'autorité statutaire est donc en rapport avec un poste défini avant la nomination de son titulaire qui investit celui-ci de prérogatives et de devoirs, de pouvoirs et de responsabilités qui déterminent automatiquement les conduites de ses subordonnés. Dans Economie et société, en 1922, le sociologue allemand Max Weber a analysé les types d'autorité qui étaient pour lui des formes de légitimation du pouvoir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture