Nous avons choisi de nous intéresser au travail en groupe chez les étudiants afin d'analyser l'attribution causale. En effet, il nous semblait pertinent de prendre pour sujet notre propre situation. Pour se faire nous allons nous appuyer sur différentes théories pour comprendre les mécanismes et les biais sous-jacents à ce processus. Nous tenterons de démontrer que cette attribution causale n'est pas la même en fonction du résultat (échec ou réussite). Pour illustrer notre propos nous nous baserons sur un petit questionnaire proposé à des étudiants (cf. annexe).
L'attribution causale est une des théories de l'explication quotidienne en psychologie sociale. Les Hommes ont un besoin fondamental d'explication du monde, qui leur permet de donner du sens à leurs actes, aux évènements en général. En effet, les gens vont émettre des hypothèses pour comprendre ce qui leur arrive à eux et aux autres, expliquer leur état pour pouvoir par la suite éviter un comportement ou bien le renouveler.
La notion d'attribution causale a été mise en évidence par Heider (1944, 1958). Celui-ci la définit comme un processus par lequel « l'homme appréhende la réalité et peut la prédire et la maîtriser ». Elle est considérée comme une psychologie du sens commun dans la façon qu'a l'individu de conférer une explication naïve aux actions des autres mais aussi à ses propres actions.
Une première partie consacrée à la mise en place des attributions causales suite au résultat d'un travail en groupe, puis une seconde sur les biais inhérents à cette situation, permettent de comprendre les différentes attributions associées à un échec ou à une réussite. Pour se faire nous allons nous appuyer sur les résultats du questionnaire.
Nous partons d'un travail de groupe pour aboutir à une analyse de l'attribution causale. Un travail collectif comprend plusieurs personnes, en l'occurrence ici 2. Le but est de réaliser un dossier qui aboutira à une évaluation notée. C'est de cette note que tout se joue. En effet, cela sous-entend de travailler le plus consciencieusement possible pour obtenir un résultat qui satisfera tout le monde. Il va donc falloir faire des compromis dans le choix du sujet traité et dans la manière de procéder. On va partir de deux méthodes de travail pour aboutir à un seul dossier. (...)
[...] Textes de base en psychologie, L'attribution : causalité et explication au quotidien, Paris, Delachaux et Niestlé J.C. Deschamps, A. Clémence (2000). L'explication quotidienne : perspectives psychologiques, Rennes, Presse universitaire de Rennes. Annexes Nous avons choisi de présenter le résultat de notre petit questionnaire sous forme d'un tableau, en séparant les propositions de causes suite à une réussite ou à un échec. [...]
[...] On va donc inférer une cause (exemple : on à eu une mauvaise note à notre dossier! On peut inférer cette mauvaise note au fait que notre partenaire et a toujours de mauvaises notes ou que nous n'avons pas assez travailler). Nous allons maintenant revenir sur les biais qui affectent les attributions causales, d'abord de façon générale, puis dans le contexte particulier succès/réussite. En premier lieu, l'erreur fondamentale d'attribution (Ross, 1977) propose que les personnes affirment le plus souvent que les causes d'événements sont internes aux acteurs, au détriment des explications contextuelles. [...]
[...] Un travail collectif comprend plusieurs personnes, en l'occurrence ici 2. Le but est de réaliser un dossier qui aboutira à une évaluation notée. C'est de cette note que tout se joue. En effet, cela sous- entend de travailler le plus consciencieusement possible pour obtenir un résultat qui satisfera tout le monde. Il va donc falloir faire des compromis dans le choix du sujet traité et dans la manière de procéder. On va partir de deux méthodes de travail pour aboutir à un seul dossier. [...]
[...] La réussite est importante dans nos sociétés basées sur la méritocratie et le travail alors que l'échec est vu comme dévalorisant aux yeux des autres. Un individu ira plus facilement vers une personne qui réussie dans la vie et cela se vérifie dans n'importe quel domaine que ce soit le sport ou le travail. Lors d'un travail collectif on va chercher à se mettre avec une personne qui à de bonnes notes pour mettre toutes les chances de notre côté. [...]
[...] Celui-ci attribut l'échec à la personne qui à travaillée avec lui. Ce qui ne remet pas en cause son estime de soi puisqu'a aucun moment la personne va se remettre en cause en s'auto-attribuant l'échec. Pour finir sur cette première partie, L'inférence est le mécanisme fondamental de l'explication quotidienne. Elle implique un recours à l'interprétation et ce peut importe qu'il y ait une suggestion. Le principe est, quand on fait une inférence, que l'on rajoute une information à celle déjà fournie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture