Cours de psychologie sociale sur la théorie de la formation des impressions de Solomo Asch. Comment se forment les impressions ? Nous présenterons tout d'abord la théorie de l'auteur. Nous verrons par la suite les expériences qu'il a utilisées pour démontrer ses hypothèses. Puis nous étudierons ses conclusions.
[...] Il va donc établir deux listes d'adjectifs (environ dix par liste) afin de décrire une personne. Il va mettre à l'intèrieur d'une liste l'adjectif froide et à l'intèrieur de l'autre l'adjectif chaleureuse. Ensuite il va donner la liste avec l'adjectif froide à la moitié du groupe et la liste avec l'adjectif chaleureuse à l'autre moitié du groupe. Il va ensuite leur demander de relever trois adjectifs de la liste qui pour eux révèlent le caractère de la personne en les numérotant du plus révélateur ou moins révélateur. [...]
[...] Il explique ensuite que nos impressions possèdent une structure c'est à dire que certains traits sont perçus comme centraux et déterminants alors que d'autres sont périphériques et secondaires. D'autre part, il conclut que chaque trait à la qualité d'une partie dans un tout. Puis il nous exprime le fait que les impressions pré-existantes constituent un contexte sur lequel se forme les impressions ultérieures. Et enfin il parle du fait que les contradictions apparentes provoquent une recherche qui aboutit à une vue approfondie résolvant la contradiction. [...]
[...] Il rejette la thèse selon laquelle une société pourrait être fondée sur des individus égocentriques, chacun désireux d'obtenir le plus possible en donnant le moins qu'ils peuvent. Le moi n'est pas uniquement soucieux de sa propre mise en valeur. Il a besoin d'être concerner par ce qui l'entoure, de se lier aux autres, de travailler avec eux Asch va consacrer une grande partie de ses travaux à démonter un principe : l'expérience sociale n'est pas arbitraire mais au contraire, elle est organisée de façon cohérente et significative. [...]
[...] On peut se baser normallement sur deux modèles : Le premier : I = a + b + c . + n L'impression générale est la somme de traits. Le second : I = a + b + c . + G C'est le facteur G qui modifierait la vision du sujet. Asch n'est d'accord avec aucun de ces modèles. Selon lui il existe des traits centraux comme le fait d'être froid ou chaleureux. Et il existe des traits périphériques. Il parle du fait que les traits sont en inter- relation. [...]
[...] Il fera par la suite une troisième expèrience où il remplacera froide et chaleureuse par polie et impolie. Son hypothèse était de dire qu'on devrait s'attendre à avoir plus de différences que l'on en a avec les adjectifs froide et chaleureuse. Les résultats montrent qu'on a l'impression que les persones qui avaient l'ajectif polie dans leur liste ont réagit plus positivement que ceux qui avaient l'adjectif impolie. III. Les conclusions de ASCH Asch va par le biais de ces expèriences, tirer six points principaux de la théorie de la formation des impressions. [...]
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