La personnalité contient tous les autres objets d'étude de la psychologie, soit tout ce qui touche à la constitution, à la biologie, à la physiologie ou encore à la morphologie. Auparavant, on appelait la personnalité : le tempérament.
Le concept de personnalité comporte les aspects cognitifs (aptitudes), les émotions (affects, sentiments) soit la CONATION (contraire de COGNITION).
Ce concept contient aussi, tout ce qui renvoie à la VOLITION : les conduites sont orientées vers des objets sociaux qui vont avoir une valeur, une signification. Dans la VOLITION, on étudiera par exemple, la motivation, les opinions ou encore les attitudes.
La personnalité comprend, en plus de ces différents aspects, une organisation et leur interaction.
Il existe différents modèles explicatifs de la personnalité, parmi lesquels on va distinguer le modèle biologique. Pour ce modèle, nos conduites sont essentiellement déterminées par l'hérédité. On distingue aussi, les modèles socioculturels. Selon eux, les différences observées chez les individus, s'expliquent par des différences de contextes, de milieux, d'expériences. On trouve aussi les modèles psychologiques, au sein desquels, on constate que certaines théories sont spécifiques : les théories locales. A l'inverse, d'autres théories sont très globales, elles constituent des métathéorie.
[...] Ces traits primaires se référent à des théories implicites de la personnalité (T.I.C). Les traits pris comme variable Il s'agit de conduites définies, qui se produisent dans des situations précises, et qui peuvent être évaluées soit qualitativement (présence/absence), soit quantitativement (fréquence, durée, intensité). L'opérationnalisation d'un trait primaire en trait pris comme variable, va consister à définir une liste d'équivalents comportementaux, et à évaluer chacun de ces équivalents, si possible quantitativement. Ex : heureux : trait primaire sinon opérationnalisé pour le transformer en trait pris comme variable, il va falloir élaborer par l'observation, une liste d'indicateurs du degré de comportement. [...]
[...] -facteur d'adaptation sociale : être sympathique, affectueux, chaleureux, aidant et coopérant . -facteur d'esprit consciencieux ou intérêt à la tâche : être organisé, efficient et responsable dans ses activités . -facteur de stabilité émotionnelle : être calme, peu anxieux . -facteur d'intérêt intellectuel ou facteur de culture : être intelligent, imaginatif, curieux inventif . Ces cinq dimensions sont actuellement envisagées comme suffisantes, pour permettre une description globale de la personnalité. Depuis les années 1980, un intérêt considérable pour le modèle des big-five se dégage dans la littérature anglo-saxonne, notamment. [...]
[...] Il fait ensuite une analyse de corrélations. Il va observer des corrélations très élevées (.80) entre somatotype et tempérament : -Endomorphisme : viscérotonique = .79 -Mesomorphisme : somatotonique = .82 -Ectomorphisme : cérébrotonique = .83 BRUCHON-SCHWEITZER a recommencé l'expérience de SHELDON avec 300 étudiants, car elle suspectait un biais du à l'observateur, dans les résultats. Contrairement à SHELDON, pour déterminer les somatotypes de chaque sujet, elle va recourir à une auto-évaluation. Elle obtient des corrélations pour la plupart, peu significatives. [...]
[...] A chaque facteur obtenu, doit correspondre une et une seule dimension de la personnalité. Dans les questionnaires structuraux, chaque facteur est parfaitement défini opérationnellement. Il correspond à une liste d'items ayant entre eux, une corrélation très forte. Les questionnaires structuraux ont l'avantage de donner des informations sur la structure de la personnalité d'un sujet. Ils sont fondés sur une démarche scientifique complète. L'élaboration de tels questionnaires, demande plusieurs années de travail, mais conduit à des instruments de mesure très fiables. [...]
[...] Ces périodes d'observation doivent être répétées. L'observateur doit être extérieur au milieu qu'il observe neutre). Problèmes de notation L'observateur doit évaluer sur une grille de façon quantitative, la durée (parfois à l'aide d'un chronomètre), la fréquence, la présence ou l'absence de chaque équivalent comportemental associé au trait qu'il observe. La méthode la plus inadaptée en matière de notation, est de donner une note globale sur une échelle, car tous les biais risquent de resurgir. Ex. : un enseignant, pour noter une copie, devrait dresser une liste de critères, et les évaluer chacun indépendamment des autres, afin d'éviter une évaluation globale de la prestation. [...]
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