Approche psychanalytique, traumatisme, résilience, Freud, Josef Breuer, hystérie
L'approche de Sigmund Freud sur le traumatisme est concrétisée dans son oeuvre par son travail intitulé « Le mécanisme psychique des phénomènes hystériques » en 1893. Ce dernier a été l'un des premiers rapports sur le concept nouvellement élaboré de l'événement névrotique de Freud et de Josef Breuer. Ensemble, ils ont travaillé sur la méthodologie thérapeutique basée sur celle-ci pour se souvenir des expériences traumatisantes sous hypnose et pour réagir à des effets refoulés.
[...] Dans ses autres explications sur le thème du traumatisme, Freud a admis qu'elles n'étaient que de nature spéculative. Tout d'abord, il a délimité le terme traumatique. Désormais, il entendait par là toutes les excitations suffisamment fortes pour briser la par-excitation (Cruz-Roche, 2005). Un traumatisme est donc un incident qui inonde l'appareil stimulant mental, qui ne peut pas résister aux quantités de stimuli pénétrants (Joly, Glose, 2022). Le principe du plaisir est abrogé. La quantité d'irritation doit être maîtrisée et liée psychologiquement pour qu'une personne ne tombe pas dans une névrose. [...]
[...] Ne pensez pas que cela gagnerait beaucoup pour le traitement de l'hystérie. Tout comme les névroses, l'hystérie a ses raisons plus profondes, et ce sont celles-ci qui placent une certaine barrière, souvent très palpable, à la thérapie » (Freud 2009). En plus d'une fixation sur le traumatisme, Freud a observé en même temps l'effort des patients de ne pas penser au traumatisme. Freud considérait le rêve nocturne de l'accident comme une contrainte de répétition du moi (par le Freud entendait encore à cette époque le moi conscient d'une personne), ce qui dépasse ainsi la domination du principe du plaisir. [...]
[...] Il a formulé une définition du traumatisme : « Un individu est affecté par un traumatisme. Ce traumatisme doit remplir certaines conditions ; il doit être difficile, c'est-à-dire de la nature à laquelle l'idée d'un danger pour la vie, de la menace de l'existence y est associée ; mais il ne doit pas être difficile dans le sens où l'activité psychologique s'arrête là ( . ) Par exemple, il ne doit pas s'accompagner d'une commotion cérébrale, d'une blessure vraiment grave. [...]
[...] Étant donné que chaque individu aspire à réduire la somme d'excitation, cela peut se faire par des réactions motrices, telles que les pleurs, la course à pied, etc. Cependant, si le traumatisme psychologique est important, une réaction plus importante est nécessaire. Si la réaction d'équilibrage ne peut pas avoir lieu suffisamment, alors « le souvenir de celui-ci conserve l'affect qu'elle avait à l'origine . l'hystérique souffre de traumatismes psychologiques incomplets » (Freud 2009). Freud a ainsi distingué différentes conditions dans lesquelles un traumatisme devient pathogène. [...]
[...] Les patients traumatisés de Freud - à quel point les déclencheurs de leurs traumatismes peuvent être différents - avaient en commun qu'ils semblaient être fixés à cette situation particulière dans leur passé. Il est sûr que le moment de surprise et de terreur, qu'il définit comme un état, « dans lequel on entre en danger sans être préparé » doit être considéré comme le facteur décisif d'une expérience potentiellement traumatisante. Le traumatisme est une expérience d'impuissance et de choc (Stewart, 2005). [...]
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