Cours de psychologie cognitive très complet, de niveau première année. Celui-ci est relatif aux théories de l'apprentissage suivant les grandes approches en psychologie cognitive : le fonctionnalisme, le conditionnement pavlovien, le béhaviorisme, les théories médiationnelles et la gestalt.
[...] SKINNER s'intéresse à la physiologie et établie des relations avec W.J. CROZIER, directeur du département de biologie et ancien élève du physiologiste et zoologiste allemand jacques LOEB (1859-1924). A Havard, pour la première fois de ma vie, je m'engageai dans un régime sévère. A l'école secondaire et au collège, j'avais exécuté ce qu'on attendait de moi, mais je n'avais que rarement travaillé ferme. Conscient du fait que j'étais très en retard dans ma nouvelle discipline, j'établis alors un plan rigoureux de travail et le maintins pendant presque deux ans. [...]
[...] Depuis WATSON, on tenait pour certain que toute réponse dépend d'un stimulus, même si, dans beaucoup de cas, le stimulus déclencheur n'est pas identifiable. SKINNER considère qu'il s'agit là d'une position qui force les faits. Il propose carrément deux classes de réponses : les unes répondantes, les autres opérantes. Une distinction fondamentale : La première classe de réponse englobe toutes celles qui sont produites, suscités (elicited) par des stimuli connus ; on doit les regarder comme des comportements répondants. Une fois donné le stimulus, la réponse surgit automatiquement. [...]
[...] L'accent important mis sur l'apprentissage. Pour THORNDIKE, les conduites organisées des animaux ne sont dues ni à l'instinct, ni à une forme de raisonnement analogue à celui de l'homme. Elles sont dues à l'apprentissage par essai et erreur, avec succès accidentel Les expériences sont réalisées avec une boite à problème. Au cours de ces expériences, un animal affamé (un chat) est enfermé dans une cage, à l'extérieur de laquelle on place de la nourriture. Pour sortir de cette cage et pouvoir attraper la nourriture convoitée, l'animal doit apprendre à actionner un mécanisme quelconque. [...]
[...] La moyenne des trois premiers essais est de 28 secondes. La moitié de cette moyenne est 14. On arrêtera les présentations lorsqu'on aura trois essais consécutifs à 14 secondes. Dans une expérience de ce type, le bébé est installé dans une petite chaise à présentation réglable pour être bien installé : -selon son âge -son niveau tonique -ses goûts personnels Les stimuli sont présentés devant un panneau. Celui-ci comporte un trou par lequel la caméra peut filmer les yeux de l'enfant pour savoir très exactement si le regard du bébé est ou non à l'emplacement du stimulus. [...]
[...] La réponse salivaire est qualifiée de réponse conditionnelle (RC). Il faut vérifier que le stimulus est bien un stimulus neutre : réponse d'orientation. Elle disparaît en quelques présentations = habituation. La présentation su stimulus neutre et du stimulus inconditionnel est répétée plusieurs fois de suite. A chaque essai, la réponse inconditionnelle apparaît. Le stimulus conditionnel apparaissait en étroite contiguïté temporelle avec le stimulus inconditionnel. Au bout d'un certain nombre de présentations, le stimulus conditionnel seul, en venait à produire une réponse semblable à la réponse inconditionnelle. [...]
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