On cherche à étudier la prévalence des troubles psychiatriques chez les étudiants universitaires comprenant notamment :
- La dépression caractérisée ;
- certains troubles anxieux ;
- et les troubles liés à l'utilisation de substances.
Cet article vise à :
- estimer la prévalence annuelle de la dépression caractérisée, des troubles anxieux et des troubles associés à l'utilisation de substances et leur comorbidité ;
- évaluer leur retentissement fonctionnel dans plusieurs sphères de la vie quotidienne ;
- estimer le pourcentage d'étudiants avec ces troubles recourant aux soins.
(...)
[...] Un échantillon de 2257 étudiants a été tiré au sort à partir des listes d'inscription. La collecte des données a été organisée en 2 étapes : ( 1er questionnaire : repérage des étudiants à risques psychiatriques selon différents critères : - un score inférieur à 52 au MHI-5[1] ; - fumer 20 cigarettes ou plus par jour et/ou fumer dans les 30 minutes suivant le réveil ; - un score supérieur à 2 au DETA[2] ; - avoir consommé 10 fois ou plus de cannabis dans le mois précédent l'enquête ou bien 10 fois ou plus d'autres drogues illicites (cocaïne, ecstasy, amphétamines ) au cours de leur vie. [...]
[...] II Résultats et discussions L'âge moyen des participants est de 19,4 ans. Explication du diagramme Répartition des étudiants boursiers dans l'échantillon selon le sexe On a 964 étudiants qui participent au second questionnaire avec pour répartition : 362 garçons (37,5 et 602 filles (62,5 Parmi les 362 garçons, seuls 118 sont boursiers (32,5 soit donc 244 non boursiers (67,5 Parmi les 602 filles sont boursières (42,8 soit donc 344 non boursières (57,2 Explication du diagramme Description de l'habitat et des activités rémunérées des étudiants sondés On a 964 étudiants qui participent au second questionnaire. [...]
[...] Cependant, certains systèmes gratuits pour les étudiants ont été mis en place comme des bureaux d'appui psychologique universitaire (BAPU) ainsi que l'intervention de psychologues et de psychiatres. [...]
[...] Toutefois, le recours aux soins pour les troubles non sévères est légèrement plus orienté vers le médecin généraliste tandis qu'il s'oriente davantage vers les spécialistes dès lors que les troubles deviennent sévères. On ne constate aucune variation significative selon : - le niveau de sévérité des troubles (ou faible variation) ; - la présence d'une comorbidité dépression caractérisée troubles anxieux ; - la durée de retentissement des troubles sur le travail et les études. Quels éléments peuvent être apportés afin d'expliquer ce faible recours aux soins ? [...]
[...] De ce fait, l'université accueille plus de garçons en échec (provenant de ces écoles sélectives) que de filles. On distingue une variation forte de la prévalence des troubles anxieux entre les différents pays, mais le sexe ratio est conforme à celui trouvé dans les autres études. L'état de stress post-traumatique a aussi une faible prévalence en France contrairement aux États-Unis. Ceci s'explique par le fait qu'il y ait moins d'événements traumatiques (violences, agressions ) en France. Toutefois, ces résultats sont interprétés avec prudence étant donné la diversité des instruments épidémiologiques utilisés entre pays. [...]
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