L'aliénation parentale

Résumé du document

Qu'est–ce que l'aliénation parentale ? C'est une source de beaucoup de souffrances chez un enfant et cela peut contribuer à construire chez lui une personnalité perturbée dont les effets sont visibles dans le présent mais peuvent perdurer longtemps.

En 1985, un psychiatre nord-américain Richard Gardner crée le concept de « Syndrome de l'Aliénation Parentale ». Cette théorie a été reprise par Hubert Van Gissenghem qui est psychologue de formation et exerce entant que professeur titulaire à l'université de Montréal, également expert judiciaire international. D'autres scientifiques ont également suivi Gardner: Lovenstein, Major, Kelly… mais ce concept reste très contesté.

Dans cet exposé, nous verrons les causes de ce phénomène, si on peut repérer les personnes concernées par ce syndrome, les conséquences sur l'enfant et notre travail en tant que travailleurs sociaux auprès de cette population.

Nous commencerons par définir ce terme très fort « aliénation » avant de comprendre le pourquoi de son utilisation.

Extraits

[...] Il se sent secrètement coupable de sa trahison (baisse du plaisir de vivre, recherche à s'auto punir) Mais il peut persister dans son orgueil, l'enfant n'avoue pas qu'il s'est trompé : Peut provoquer des angoisses, le rendre triste et préoccupé Faille dans sa construction de son identité Evolution caractérielle : l'enfant utilise les mêmes attitudes de haine, d'irrespect, de violence, de refus d'autorité L'enfant est amené à haïr et à rejeter un parent qu'il aime et dont il a besoin. Le lien entre l'enfant et le parent aliéné sera immédiatement détruit. En effet, on ne peut reconstruire le lien entre les deux s'il y a eu un hiatus de quelques années. Le parent aliéné devient un étranger pour l'enfant. Le modèle principal des enfants aura été le parent pathologique, mal adapté et présentant un dysfonctionnement. [...]

[...] Dans cet exposé nous verrons les causes de ce phénomène, si on peut repérer les personnes concernées par ce syndrome, les conséquences sur l'enfant et notre travail en tant que travailleurs sociaux auprès de cette population. Nous commencerons par définir ce terme très fort aliénation avant de comprendre le pourquoi de son utilisation. Historique La tradition considère que la femme, en tant que mère, est plus apte à s'occuper des enfants que l'homme. Dans les années 60 et 70 les mères poursuivent des études et une carrière tandis que les pères s'impliquent d'avantage dans les activités du ménage et la prise en charge des enfants. [...]

[...] PG peut agir : Sous l'influence de son entourage (parents, amis : alliés dans sa famille d'origine. Simple et forte immaturité affective la famille envenime les choses) Seul, souvent en raison d'une forte problématique psychologique personnelle (exemple : histoire de vie assez lourde dont les éléments sont projetés indûment sur PR). Souvent dans ce cas il n'est pas rare que la personne constitue un petit château fort bien barricadé, socialement isolé, dans lequel il s'enferme avec l'enfant : sa manière de dénigrer PR de façon plus subtile. [...]

[...] Il n'ose pas s'approcher du parent aliéné. Il racontera uniquement ce qui n'était pas bien durant le droit de visite. Les enfants aliénés entretiennent les mêmes illusions que le parent aliénant, dans un processus psychiatrique appelé la folie à deux Critères d'identification Il y en a huit que nous évaluerons parmi 3 stades : léger moyen grave campagne de dénigrement : se manifeste verbalement et dans les actes justifications futiles : l'enfant donne des prétextes futiles, peu crédibles ou absurdes pour justifier son attitude absence d'ambivalence : l'enfant est absolument sûr de lui et son sentiment exprimé à l'égard du parent aliéné est manichéen et sans équivoque : c'est la haine phénomène d'indépendance : l'enfant affirme que personne ne l'a influencé, qu'il en est arrivé seul à adopter cette attitude soutien délibéré : l'enfant prend d'une manière réfléchie la défense du parent aliénant dans le conflit absence de culpabilité : l'enfant n'éprouve aucune culpabilité face au dénigrement ou à l'exploitation du parent aliéné scénarios empruntés : l'enfant relate des faits qu'il n'a manifestement pas vécu ou qu'il a entendu raconter généralisation à la famille étendue : l'enfant étend son animosité à l'ensemble de la famille et des amis du parent aliéné On constate ici qu'il s'agit de faire un diagnostic sur la santé mentale de l'enfant. [...]

[...] L'enfant, anxieux ou très attaché (le plus souvent à la mère), finit par fuir les contacts avec l'autre parent (le père). Il existe également l'amplification de bonne foi de certaines inquiétudes sexuelles (un anus un peu rouge devient un anus possiblement abusé). Le parent (la mère) ne fait rien et ne porte pas plainte mais son inquiétude, dont s'imprègne l'enfant, alimente le cercle vicieux qui entraîne la situation vers le refus. On remarque également de très forts conflits qui existent depuis toujours entre les parents et expriment leur rivalité et la volonté de pouvoir chacun sur l'autre. [...]