Aide psychologie au travail, environnement de travail, efficacité, manager, santé mentale, établissement scolaire, Frederick Winslow Taylor, relation hiérarchique, psychopathologie, motivation des salariés, flexibilité au travail
De nos jours tout doit être fait tout de suite. Des délais sont donnés et on attend des résultats ; l'humain est complètement déshumanisé. Le travail aujourd'hui est souvent associé à l'efficacité et à la rapidité. Pour atteindre certains objectifs, les managers vont demander ce qu'ils attendent, mais sans penser à l'état d'esprit de la personne. Des médecins sont parfois disponibles dans les entreprises, mais les mesures mises en place vont surtout être d'ordre matériel. Ce qui manque, c'est un réel suivi psychologique, que la personne aille bien ou non. Tout manager devrait s'assurer de la bonne capacité mentale de ses salariés avant de penser à la compétitivité du monde du travail. Les résultats sont mis en avant, mais les hiérarchiques ne pensent pas nécessairement à la façon dont ils ont été réalisés. La santé mentale est étroitement liée à la motivation qu'on a au travail. Si on apprécie notre métier et notre environnement de travail, cela va forcément jouer sur la santé mentale. Un salarié bien au travail ira mieux, changera sa façon de penser et sera serein mentalement. Le travailleur peut-il être considéré comme un homme à part entière et non uniquement comme une machine productive qui fournit uniquement du travail à la demande ? Peut-on se concentrer davantage sur la personne et non sur les résultats ?
[...] Tous ces facteurs réunis agiront donc sur son mental qui l'aideront psychologiquement. Ensuite, il faut augmenter la flexibilité au travail : il faut laisser les employés décider de l'horaire de travail lorsqu'ils n'ont pas de rencontres programmées. Le chef d'établissement peut définir le corps de la journée comme étant des heures obligatoires de bureau (ex. : 10h à 15h), puis laisser décider les salariés de la répartition du reste des heures de travail. Une étude de Cochrane démontre que choisir ses heures de travail est bénéfique pour la santé. [...]
[...] Je prends un exemple de ma sœur qui a subi des troubles dans le cadre de ses études, mais cela peut tout à fait répondre à une même situation au sein d'une entreprise. En apparence tout va bien, mais au fond beaucoup de problèmes sont présents. Concernant ma sœur, elle était brillante dans ses études, elle apparaissait comme une personne qui aime ce qu'elle fait et qui ne rencontre pas de problème. Or, les personnes les plus proches d'elle ont pu s'apercevoir que ce n'était pas réellement le cas. [...]
[...] L'aide psychologique au travail De nos jours tout doit être fait tout de suite. Des délais sont donnés et on attend des résultats ; l'humain est complètement déshumanisé. Le travail aujourd'hui est souvent associé à l'efficacité et à la rapidité. Pour atteindre certains objectifs, les managers vont demander ce qu'ils attendent, mais sans penser à l'état d'esprit de la personne. Des médecins sont parfois disponibles dans les entreprises, mais les mesures mises en place vont surtout être d'ordre matériel. Ce qui manque, c'est un réel suivi psychologique, que la personne aille bien ou non. [...]
[...] Cela représentait une trop grosse charge de travail qu'elle n'a pas supporté. Toute cette pression qu'elle recevait, due à son image d'élève intelligente qui réussit tout, a fini par la faire craquer psychologiquement ; elle est complètement partie à la dérive. Si on compare cette situation à l'environnement de l'entreprise, c'est la même chose. Un salarié non aidé, soumis à la pression, qui finit par craquer et qui part en burnout total. Les hiérarchiques sont en partie responsables de ce genre de situation, car ils sont censés savoir manager de façon à ce que tout se passe bien. [...]
[...] Un salarié qui se sent reconnu et écouté de son manager gagnera certainement en productivité. Lors d'observations, Elton Mayo et son équipe vont révéler la réaction positive d'un groupe de travail liée à la prise en compte de facteurs psychosociologiques, réaction nommée effet Hawthorne. Il ne s'agit pas d'une remise en cause du système d'organisation industrielle, mais uniquement d'une incitation à̀ valoriser l'humain. De plus, d'après l'analyse stratégique de Michel Crozier, les relations de pouvoir ne se limitent pas uniquement aux rapports hiérarchiques. [...]
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