Le présent devoir met en relation différentes études traitant de la perception des victimes d'agression, le percevant étant tantôt la société, tantôt la victime elle-même. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la société porte un regard sévère envers l'agressé, considéré comme ayant sa part de responsabilité dans les faits. Ceci est mis en évidence par des facteurs externes et internes, et est caractéristique de l'envie de croire en un monde juste, en reniant toute forme de négativité et d'agression. Le reflet renvoyé par le miroir de la société entraîne de nombreux troubles chez la victime, qui doit déjà faire face à sa propre souffrance.
Toute agression, quelle que soit sa nature, implique un agresseur, et une victime. La victime est définie comme un individu qui a subi des dommages à son intégrité personnelle, par un agent causal externe, évident pour elle-même et pour le corps social. On parle de victimes de guerre, violences familiales, infractions, accidents de la circulation... On retrouve également cette notion dans le registre symbolique de la société : les personnages bibliques dont les martyrs, et Jésus-Christ sont reconnus comme des victimes, pour leurs sacrifices et leur innocence.
[...] Il fut établi que cette personne présente un retard mental BIBLIOGRAPHIE Baldry, A.(2004). The impact of direct and indirect bullying on the mental and physical healt of italian youngsters ».Aggressive Behavior 343-355. Baron, S. et Roman, P.(2004). Le silence et la révélation: violence sexuelle et souffrance du dire, au risque du clivage ».Cahiers de psychologie clinique 59-79. Desrumaux, P.(2007). Harcèlement moral au travail, survictimation et problèmes du harceleur: quand les victimes sont jugées aussi responsables que leurs harceleurs Les cahiers internationaux de psychologie sociale 61-73. Erner, G.(2006).La société des victimes. [...]
[...] D'un autre côté, le Moi se retire, se détache du corps, ne se sent plus concerné comme pour dire je ne peux pas souffrir de ce qui ne me concerne pas, n'est pas à moi C'est un état de dissociation. J'ai eu l'horreur de trouver des témoignages d'enfants, qui ont révélé les faits à des intervenants sociaux(psychologues, médecins . qui leur ont dit non, ce qui est fait est juste, ton père est gentil, tu le rend triste en disant cela et ainsi ont laissé durer les sévices. Ceci, équivalent de la théorie du monde juste, se nomme la banalisation et la dédramatisation. La révélation d'un tel acte étant insoutenable, provoque des affects pénibles. [...]
[...] A priori, ici les deux individus sont fautifs (pas de clignotant). Une expérience semblable a été réalisée, dans un contexte d'asymétrie informationnelle cette fois (information pour un seul des deux individus). Les résultats indiquent que conformément à l'hypothèse, dans un contexte de symétrie informationnelle, on tient compte des deux éléments. Étonnement, dans un contexte asymétrique, on ne tient pas compte de l'information dans notre jugement. Cela pourrait être dû à une impression d'inégalité. Un acte répréhensible pour le coupable n'entraîne pas une sanction plus importante. [...]
[...] Ainsi, dans un premier temps sera étudié le devenir social des victimes. Il sera vu comment des facteurs organisationnels et des variables intra-sujets influencent la perception de la responsabilité de la victime, et dans quel but autrui peut la blâmer. En second lieu, le devenir psychologique des agressés sera analysé, à travers la souffrance et l'auto-perception I. Le devenir social des victimes: évaluation de leur responsabilité et de leur droit de réparation par la société. 1.Le rôle des facteurs organisationnels Pour commencer, il n'est pas inutile de définir le terme de responsabilité. [...]
[...] On parle de cécité psychique, pour éviter le traumatisme. En conclusion, nous observons que la perception des victimes est un phénomène plus que complexe. Les conséquences des agressions ne sont jamais négligeables. En France, on est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire. Aux USA, c'est l'inverse. La parole et la notion de victime seraient-elles mieux considérées dans cette autre culture? Néanmoins l'urgence serait approfondir les études sur la banalisation/dédramatisation. Fermer les yeux pour éviter la réalité est facile, mais n'aidera personne à se reconstruire, ni la société à aller de l'avant. [...]
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