L'agression est un comportement qui est par définition social, dans la mesure où il suppose une relation dyadique. Il y a au moins deux personnes qui participent à cette interaction: agresseur-victime. Mais un acte agressif ou violent ne survient pas dans un vide contextuel, il y a toujours un contexte à travers lequel il se manifeste, c'est-à-dire, un contexte qui fournit le cadre pour analyser le comportement. Dans ce thème, nous allons analyser quelques uns des facteurs environnementaux susceptibles de générer des formes d'agression, mais ceci ne nous empêche pas de reconnaître la pluralité de facteurs et variables qui influent dans le comportement agressif, comme il est montré dans le schéma suivant.
Le terme d'agression est entaché de stéréotypes et de valeurs, et il s'avère être la plupart du temps le résultat de jugements circonstanciels de la part des acteurs ou observateurs d'un comportement particulier. Le chercheur, en proposant une définition opérationnelle de l'agression, va tenter de systématiser ces processus, de manière à pouvoir identifier, observer et mesurer le comportement du sujet. Le type de définition adopté dans une étude est normalement rattaché à une perspective scientifique donnée (privilégie le point de vue de l'agresseur, ou de la victime, de l'observateur, ou le rôle du contexte). Les cinq conceptions majeures à savoir sont: 1) Les théories pulsionnelles; 2) Les théories réactives; 3) Les théories de l'apprentissage; 4) Les approches cognitives et le modèle écologique-fonctionnel.
[...] Sorrentino (eds.). Altruism and helping behavior. Hillsdale, N.J.: Lawrence Erlbaum Associates, Publishers. Barnet, M.A.; Feigny, K. M. et Esper, J.A. (1983). "Effect of anticipated victim responsiveness and emphathy upon volunteering". The Journal of Social Psychology 211-218. Ross, A.S. (1971). "The effect of increased responsibility on bystander intervention: The presence of children". [...]
[...] L'aide que le sujet apporte à autrui peut se présenter sous forme d'interaction verbale ou être purement comportementale et, éventuellement, se faire en l'absence d'autrui (ramasser un objet perdu) ; elle peut s'avérer coûteuse ou non pour le sujet (indiquer où se situe la station de métro la plus proche est moins impliquant que de consacrer cinq minutes pour répondre à une enquête. Calhoun, J.B. (1963). Population density and social pathology. In The urban condition, ed. L. J. Duhl. New York: Simon and Schuster. Howard, E. (192O). Territory in Bird Life. [...]
[...] "Helping behavior in hot, comfortable, and cold temperatures : A field study". Environment and Behavior 231-240. Cunningham, M.R.; Steinberg, J. et Grev. R. (1980). "Wanting to and hoving to help: Separate motivations for positive mood and quilt-induced helping". Journal of Personality and Social Psychology 181-192. Redfering, D. et Bird, J. (1979). "Levels of conviction as predictors of behavior". [...]
[...] Accepter l'existence de sous-cultures violentes ne signifie pas que le comportement violent soit prédominant, mais qu'il est demandé et employé plus souvent que la culture dominante dans laquelle la non-violence représente une norme. Les données analysées en ce moment tendent vers ce point de vue mais, loin d'offrir des conclusions hâtives, elles doivent être complétées par des aspects physiques et d'environnement qui détermineront en dernière instance les comportements spécifiques que cette théorie se propose de généraliser Déterminants situationnels de l'agression L'évaluation subjective que fait chaque personne des stimuli de l'environnement, est médiatisée dans son impact, aussi bien au niveau objectif - apparition d'anomalies psychologiques et perturbation des comportements ou du climat social - qu'au niveau subjectif - expression de dommages ou de gênes cette complexité est mise en évidence au travers de la diversité des facteurs qui modulent l'expression de la conduite, mais celle-ci est plus fréquente lorsque la personne à le sentiment de supporter une intrusion. [...]
[...] - conduite prosociale spontanée vs. conduite prosociale non-spontanée. Dans la plupart des cas, ces classifications ne sont pas validées, ni du point de vue théorique, ni du point de vue empirique, car elles ont été élaborées sur la logique, sans validité empirique. Pour résumer, toute recherche portant sur les conduites prosociales doit prendre en considération la variété de ces conduites. L'aide à autrui peut prendre des formes très diverses faisant intervenir ou non l'attention et le désir de s'engager dans une interaction verbale. [...]
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