Phobies scolaires, patient phobique, maladie de la séparation, inhibitions, comportementalisme
Le terme phobie signifie l'effroi, le fait d'être tétanisé, cela renvoie à la personne et non à l'objet. Certaine phobies sont des inhibitions devant l'objet. La phobie fige le mouvement, de pensée, d'affect, d'effort. (Le comportementalisme se concentre uniquement sur l'objet à travers un conditionnement).
Le sujet s'installe dans un monde de supposition où tout devient possible « si l'avion tombait… » La phobie est une maladie de la séparation (on ne peut se séparer de l'idée). Le bénéfice de la phobie est de ramener à l'état fusionnel qui interdit de penser, d'aimer, de travailler… L'objet n'est pas central, c'est l'histoire du sujet qui compte dans l'analyse. Il existe autant de phobies que d'objets.
[...] Lorsque l'on est dans le langage, on fait une opération logique de séparation et d'exclusion. Ex : pomme rouge, ronde pas bleu, pas carré. Soit il fait jour, soit il fait nuit, mais pas les deux. Dans la phobie c'est les deux, tous les mots sont possibles et ont le même sens. La supposition est la première étape pour pouvoir énoncer chez l'eࠀࠈࠧࠨࠩ࠶ঊষৢ৺୍ఱನഏൖ൷༊ནᄆᅇፃ፱፲ᖹᗰᩕᩨ⇠∈Ⓒ▷❆❈⨀ らりるろゎゐゑんゔゖ췛샱삲삲삲삲삲 삲삲삲삲삟삲샱샱삲醕醏莋莋莋莋‹̏jᘀ㽨⁑唀Ĉᘆ㽨⁑唃Ĉᘆ㱨桲̓jᘀ㱨桲 ၊唀Ĉ̥jᔀnfant. Le refoulement c'est à la fois avec l'avènement de la négation et quelque chose qui s'est passé avant et que l'on ne connait pas. [...]
[...] Comment agir avec un patient phobique ? Parfois le patient ne revient pas car il y a eu un effet narcissique dans la première demande. Le patient préfère renoncer à la guérison de sa phobie que d'aller voir dans son histoire. Dans les premières séances, c'est déjà une différenciation, c'est pourquoi il peut y avoir un allègement de la phobie. Il y a une pulsion épistémophilique chez l'analyste et le patient. Pour s'en sortir il s'agit de savoir. La phobie est la structure de la supposition, de la séparation. [...]
[...] C'est le dialogue avec la mère qui va authentifier les choses. Phobies scolaires Chez les enfants qui n'ont pas de problème dans les mécanismes opératoires. Lorsqu'il y a problème d'orthographe, que met en évidence la faute d'orthographe ? C'est l'irréversibilité. La bonne orthographe implique la conclusion. Dysorthographier, c'est n'être jamais sur de l'orthographe d'un mot. Tout devient possible au niveau du mot. Il n'est pas encore tranché que le mot doit s'écrire d'une seule manière. Il s'agit plutôt de sujet en prise directe avec le son du mot et pas la définition. [...]
[...] C'est l'effondrement du sujet qui crée l'objet phobique. La position phobique se retrouve chez chaque être humain. Le phobique ne redoute pas la mort, mais la peur de vivre séparé. Les propos, l'éducation, les soins masquent toujours d'autres choses. L'enfant capte un autre message et la vraie disposition inconsciente de ses parents à son endroit. Métaphore du tableau lumineux du métro qui représente le psychisme de l'enfant : tout est là mais rien n'est allumé, c'est la mère qui fait s'allumer un parcours. [...]
[...] Ce qui est en cause c'est la menace d'effondrement du sujet. C'est la marque de l'inachèvement d'un processus psychique de symbolisation ou de séparation. C'est une hémorragie de l'imaginaire. L'état phobique maintient un retour toujours possible. Ce défaut de symbolique laisse surgir le diabolique de l'objet. La phobie est une logique d'affirmation, elle est imperméable à la raison. Cela renvoi à l'état psychique pulsionnel où les choses ne sont pas tranchées. L'enfant reçoit des objets anonymes non identifiés, donc énigmatiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture