Document relatant "L'affaire du solitaire" : affaire judiciaire concernant le braquage de nombreuses banques du Nord de la France par un homme seul agissant à visage découvert. Pas mois de 5 années seront nécessaires à la police pour l'arrêter.
[...] A noter que pendant tous ces hold-up, aucune arme réelle n'a été utilisée, ce n'était que des jouets, de même que la bombe qui n'était qu'une boîte en bois avec un système de réveil à l'intérieur. Il n'a jamais été leucémique, ce n'était qu'un alibi qu'il n'a utilisé que pendant ses premiers braquages. Il a vécu son arrestation comme un grand soulagement, tout comme sa condamnation. Au total, il aura braqué pour FF en cinq années. Source principale : Affaires classées du 17/08/2007 diffusée sur FR3. [...]
[...] Deux éléments sont avancés par la défense : il n'y a eu aucune violence et toutes les armes utilisées étaient factices. L'avocat général requiert ainsi 10 années de réclusion criminelle. L'accusé est finalement condamné à 7 années d'emprisonnement. Comme il avait déjà passé plus de la moitié de sa condamnation en détention provisoire, le Solitaire demande une libération conditionnelle dès le lendemain, mais elle sera refusée. Cette condamnation mettra fin définitivement aux séries de braquages du Solitaire. Le solitaire. L'émission Affaires classées a retrouvé cet homme. [...]
[...] Les faits. Ces braquages commencent le 1er avril 1986. A Lille, une agence de la Caisse d'Epargne est braquée à 8h45 par un homme armé et à visage découvert. A côté de lui, une bombe est posée. Armé d'un pistolet, il demande l'argent de la banque et, surtout, de ne pas alerter les forces de l'ordre. Dans le cas contraire, il déclenchera la bombe à distance à l'aide de la télécommande qu'il tient dans la main. Le braqueur repartira avec un montant de 48.000 FF. [...]
[...] Ce n'était pas forcément un boulot passionnant pour lui mais cela lui permettait de vivre normalement. Dès son premier braquage, il souhaitait arrêter. Car, pour lui, cela n'était pas un plaisir. Mais le fait de pouvoir avoir de l'argent aussi facilement l'a engrené dans une spirale dont il ne pouvait plus en sortir. C'était comme une drogue. Et il ne souhaitait qu'une seule chose : qu'on l'arrête. Pourquoi a-t-il commencé s'il n'avait pas de problème d'argent et un emploi ? [...]
[...] Cela ne servait qu'à permettre la fuite du braqueur. L'enquête de police commence rapidement : visionnage des bandes vidéos de l'agence, témoignages, relevés d'empreintes Ainsi, on découvre le braqueur. Remarque non banale : il a agit à visage découvert. Il porte des lunettes, une moustache, une cicatrice et des cheveux noirs. Il a l'allure d'un client de l'agence bancaire, portant un grand manteau bleu. Il se dit atteint d'une leucémie, donc il n'a rien à perdre. Le même jour, quelques mètres plus loin, une autre banque est attaquée à 15h10. [...]
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