Depuis peu, on voit apparaître une augmentation des différentes addictions. Face à ce problème, l'Etat et ses services de prévention à la santé essaient de sensibiliser les jeunes sur les risques qu'ils encourent à la consommation excessive d'alcool. La prise de risques est particulièrement intense à l'adolescence, période initiatique de passage de l'enfance à l'âge adulte, et semble aujourd'hui s'étendre de plus en plus aux jeunes adultes.
Dans sa recherche identitaire, le jeune doit être confronté à des repères et à des limites fixées par les adultes qui l'ont à charge, et trouver auprès d'eux la reconnaissance et la sécurité dont il a besoin. Sinon, il risque de chercher à se libérer des souffrances psychiques par des jeux symboliques avec la mort.
Il peut, également, chercher à éprouver des sensations fortes au risque d'en mourir, et le partage, par ailleurs, avec ses pairs, créant un sentiment d'appartenance. Toutefois, ce comportement peut traduire, aussi, un signal de reconnaissance envoyé auprès des adultes.
Cependant, le plus souvent, le jeune ne veut pas mourir ; il veut seulement avoir une place dans la société, faire taire une souffrance ou jouer avec ses limites. Ces comportements individuels ont été accentués par la crise économique avec l'accès plus tardif à l'autonomie.
Comment sensibiliser les jeunes, de 12 à 18 ans, sur l'alcoolisme et les pratiques à risques en assurant un message pertinent et permanent ?
[...] On ne rentre pas dans cette addiction pour une seule cause. Mais, sur cette question, l'adolescent a deux façons de se manifester par rapport à cet idéalisme : l'une est la rupture avec les parents ; l'autre est de suivre le désir de ses parents. On peut conclure en disant que ces conduites addictives symbolisent un comportement ordalique, lui-même représentant un équivalent suicidaire. Pour qualifier ces affrontements symboliques à la mort, une nouvelle notion est née en psychiatrie dans les années 1980 : l'ordalie, du latin ordalium c'est-à-dire, qu'il s'agit d'une épreuve soumise au destin, au jugement divin. [...]
[...] le tabac C'est u ne plante cultivée dans le monde entier. Après séchage, les feuilles sont mises à fermenter pour obtenir un goût spécifique. Les tabacs en feuilles sont classés selon leur variété ou leur mode de séchage. Le tabac est proposé à la consommation sous forme de cigarettes, cigares, en vrac à rouler ou pour la pipe, à chiquer, à priser. La consommation de tabac croit tout au long de l'adolescence, surtout la consommation régulière. A 12-13 ans, le tabagisme est parfois lié au niveau scolaire des parents (les jeunes dont les parents n'ont pas fait d'études ont 1,5 fois plus de risques de fumer que les autres) et à la composition de la famille (les enfants de familles recomposées ont 1,8 fois plus de risques de fumer que ceux dont les parents sont mariés). [...]
[...] Face au fléau des conduites addictives, il semble nécessaire d'approfondir la prévention actuelle. En effet, la consommation de drogues licites et illicites s'accroît chez les jeunes. On a vu apparaître également le phénomène de polyconsommation tabac, alcool, cannabis A la vue de l'importance de ce fléau auprès des jeunes, il paraît évident que la responsabilité de l'Etat et des adultes est engagée. Pour sa part, l'Etat doit restreindre l'accès à l'alcool par une hausse des taxes, mais il peut également interdire cette vente aux moins de 16 ans, ce qui n'est pas réellement appliqué aujourd'hui. [...]
[...] La liste des addictions possibles est longue, c'est pourquoi nous n'en avons cité que quelques-unes : l'alcool, Drogues, Tabac, Troubles des comportements alimentaires, Achats compulsifs , Le jeu, Le sexe, Le travail décès : 23000 par maladies, dont 16000 causés par les cancers décès violents par les accidents de la vie, suicide, homicide, accidents de la vie courante ou du travail. 2-Les différentes addictions et leurs conséquences chez les jeunes le cannabis Le cannabis est le produit illicite le plus largement consommé en France, surtout par les jeunes. Les dangers d'une consommation régulière existent vraiment. C'est une plante. Le principe actif du cannabis, responsable des effets psychoactifs, est le THC (tétrahydrocannabinol), inscrit sur la liste des stupéfiants. Sa concentration est très variable selon les préparations et la provenance du produit. [...]
[...] En effet, il est difficile de classer ces addictions dans la méthodologie freudienne. C'est pourquoi il semble difficile de travailler avec ce type de patient en psychanalyse puisque les adolescents ont souvent dû mal à verbaliser leur mal-être. Qui plus est, l'adolescent n'est pas capable d'introspection regard tourné vers soi et de s'auto analyser. En ce sens, Fouquet parle du concept d'appsychoniosie, c'est-à-dire, que le jeune n'arrive pas à avoir conscience de son mal-être. De ce fait, le fonctionnement psychique est très proche de la pensée opératoire. [...]
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