Afin de bien comprendre l'importance du jeu et son rôle auprès de l'enfant, on peut se référer à la définition qu'en donne le dictionnaire « Le Robert » à savoir : « activité physique ou mentale dont le but essentiel est le plaisir qu'elle procure ».
Tous les psychologues considèrent le jeu comme un besoin vital, au même titre que boire, dormir et manger. Par vital, il faut entendre, ce qui est essentiel à l'enfant. Le jeu va permettre à l'enfant de se développer sur tous les plans, son intelligence, sa façon de s'exprimer, la maîtrise de son corps, sa perception du monde et de la vie en générale
Le jeu est le moyen le plus naturel qu'ont les enfants pour s'exprimer. Encouragés par l'éducateur, ils pourront évacuer progressivement les tensions qui les perturbent et ainsi renforcer leur résistance aux problèmes à venir.
Les enfants, tout comme les adultes d'ailleurs ont besoin de s'exprimer, de s'extérioriser et ils peuvent le faire de différentes façons : en parlant, en chantant, en criant, en pleurant, mais aussi en faisant des grimaces, en dessinant, en jouant, en courant, en dansant…
[...] Accueil et accompagnement du jeune enfant et de sa famille : Le Jeu dans la Thérapie DOSSIER DF1 Accueil et accompagnement du jeune enfant et de sa famille. Le Jeu dans la Thérapie SOMMAIRE Introduction I - LE JEU COMME MOYEN D'EXPRESSION a Les différents moyens d'expression b l'importance du jeu symbolique c Le jeu pour rompre l'isolement II JOUER POUR S'ÉVADER à Les outils de communications b le jeu, un moyen d'évasion III- LE JEU COMME SUPPORT A LA MÉDIATION ET A LA COMMUNICATION à Le jeu, communication et médiation b le rôle de l'éducateur de jeunes enfants (EJE) dans la communication et la médiation 1 Conclusion Le Jeu dans la Thérapie Au cours de ma deuxième année de formation d'éducateur de jeunes enfants, j'ai eu l'opportunité d'effectuer mon stage dans le service pédiatrique des grands enfants de l'hôpital du Hasenrein. [...]
[...] En effet, un grand nombre d'adolescents se retrouvent dans le service, avec le sentiment d'être incompris par leur entourage c'est notamment le cas pour ceux qui ont fugué ou tentés de se suicider. De même, les parents pour diverses raisons peuvent avoir le sentiment d'être jugés. Il faut donc pouvoir adapter son attitude communicationnelle selon l'enfant/adolescent, et selon la situation. D'après mes observations et mon expérience, l'important est de trouver le juste milieu. Une écoute et une discussion neutre avec l'enfant/adolescent et/ou ses parents permettront un dialogue calme et serein tout en étant objectifs. [...]
[...] La CNV nous encourage à ralentir, c'est un guide qui permet de garder l'attention sur ce qui est important pour la personne. L'important n'est pas la technique, mais l'intention et l'authenticité. Seule la personne elle-même sait ce qu'elle sent, quels sont ses besoins et ce qui améliorerait la situation ou son bien-être.' 1 La CNV est basée sur une attitude empathique Carl Rogers définit ainsi l'empathie : ‘être empathique consiste à percevoir avec justesse le cadre de référence interne de son interlocuteur ainsi que les raisonnements et émotions qui en résultent. [...]
[...] C'est lui qui va l'accompagner pendant son séjour, qui sera à son écoute, qui va le rassurer. L'éducateur sera là pour lui, non pas pour le soigner, mais pour faire en sorte que son hospitalisation se déroule le plus ‘agréablement' possible. De plus, le jeu pourra être un bon outil de médiation permettant de créer un environnement communicationnel facilitant le dialogue avec les différents intervenants : parents, enfants, éducateurs, infirmiers et médecins. De plus en plus d'hôpitaux disposent actuellement d'un espace de jeux réservé aux enfants, mais nombreux sont ceux qui manquent de moyens pour pouvoir mettre à leur disposition des de professionnels de la petite enfance. [...]
[...] Ces derniers n'auront malheureusement la possibilité de faire des jeux qu'avec les EJE, d'où l'importance de leur présence. Comme l'énonce Ivonny Lindquist dans l'enfant à l'hôpital, ne prendre en compte que le traitement médical en laissant de côté le psychisme, c'est retarder la guérison. Prendre en compte le psychisme c'est entre autres accompagner l'enfant dans ses jeux, en lui proposant des activités adaptées à sa maladie, à son stade de développement et à ses besoins tout en respectant son identité. [...]
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