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Le symbole ou l'idéogramme est le premier outil que nos ancêtres eurent utilisé ; en témoignent les peintures de l'illustre grotte de Lascaux. Il permet de rassembler la pensée humaine autour d'une même figuration. De nos jours, le symbole nous hante toujours : nos nations arborent des drapeaux, nous codifions nos façons d'être et de nous présenter. Tout en nous transpire le symbolisme et Freud, dans son acuité nouvelle pour son époque, a su en premier repérer toute son importance. D'autres après lui en ont donné un sens et une utilité distincte ; quoi qu'il en soit, notre propension à symboliser semble nous être une conséquence naturelle de notre évolution. Cependant, un mystère reste entier : Comment et quand accédons-nous au symbolisme, quelles sont les conséquences de ses dysfonctions ?
[...] » Toute forme de rappel au Nom-du-Père et à la fonction phallique prostre le sujet plus profondément dans son délire : « Grâce aux constructions délirantes, le sujet se donne une place pour survivre, et toute menace pesant sur le système délirant lui paraîtra persécutive parce qu'elle remet en jeu la fragilité des identifications imaginaires. Si ces dernières s'effondraient, le corps serait aussitôt exposé au morcellement pulsionnel. ». Cela donne lieu à des troubles du langage : lors d'accès psychotiques, les personnes atteintes gémissent, geignent et hurlent quand elles sont au contact du rappel symbolique. [...]
[...] Ce qui est sûr, c'est qu'un travail de réinstauration du symbolisme chez ces personnes est nécessaire à leur bien-être personnel et à leur inclusion dans le monde social. Car, sans langage, il n'existe pas d'Autre. Sources « L'imaginaire est un système de continuité, donc d'essence métonymique. Certains objets possèdent une image en miroir différente d'eux inversée point par point par une transformation symétrique. Entre cet objet et son image spéculaire, il n'y a pas de superposition, pas de confusion envisageable. [...]
[...] C'est aussi le cas avec les enfants possédant un retard mental. Développement pathologique et prise en charge Manifestation chez l'enfant (jeux, rêves, etc.) Les troubles associés au symbolique chez l'enfant se nomment « trouble de l'activité symbolique » et « trouble de la régulation du jeu symbolique » quand il atteint le jeu. Il est particulièrement manifeste chez les enfants atteints d'autisme de Kanner. On peut observer chez ces enfants et chez les enfants mentalement retardés une quasi-absence du jeu symbolique au profit des jeux sensori-moteurs, quand leurs pairs jouent plus équitablement aux jeux symboliques et aux jeux sensori-moteurs. [...]
[...] Oui, il y a des enfants qui meurent à la relation, après bien des déboires somatiques : dysfonctionnements, désordres de l'organisation physiologique qui est à la base du continuum vital. ». L'expérience de Frédéric II sur des nourrissons nourris, mais pas stimulés par le langage (ces nourrissons dépérissent au fil de l'expérience) appuie encore son argument. Les bébés et les enfants sont, comme le pensait Lacan, des êtres fondamentalement liés au langage, des parlêtres en devenir. Le cas de l'autisme révèle aussi toute la problématique du manque de symbolisme chez l'enfant. Il entraîne un retrait social, un manque de lien avec autrui, ce qui atrophie le développement. [...]
[...] Pour Jung, le symbolisme c'est la faculté de subjectiviser un élément, de le ramener à soi. Avec son test d'association des mots, emprunté à Galton, il parvient à créer des réactions chez les sujets en leur demandant d'associer le mot de leur choix à un mot donné. Ce mot que les sujets associent au premier est représentatif de leur personnalité et de leurs problématiques personnelles. Par exemple, un accès de colère en entendant un mot peut traduire une situation compliquée du sujet face à lui. [...]
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