Fiche de lecture sur le livre « La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques » : note sur la pratique psychanalytique, les notions de confusion, hallucination et le fantasme de fustigation, la psychonévrose dans l'enfance, la relation mère / foetus, le holding (concept clé chez Winnicott), la naissance de la pensée chez l'enfant. Des explorations conceptuelles telles la crainte de l'effondrement ou celle de la folie, le corps et le self, Traumatismes, culpabilité, régression, individuation.
[...] Le seul remède de l'adolescence c'est le temps qui passe. La vérité que je cherche c'est ce qui est vrai pour le patient maintenant III. LA MERE, L'ENFANT La psychonévrose dans l'enfance. Dans le traitement analytique on voit des enfants névrosés qui sont partiellement psychotiques. Psychose : le désordre affecte la structure de la personnalité. Le patient n'est pas intégré, il se sent irréel, il a perdu contact avec son propre corps et la réalité externe. La psychose trouve son origine dans la toute petite enfance, au stade de la plus grande dépendance. [...]
[...] Mais il faut l'existence d'une famille qui fonctionne. Le thérapeute modifie quelque chose chez l'enfant pour que la famille puisse de nouveau fonctionner à l'égard de cet enfant. Quand les parents constituent la famille, ils réfléchissent à la façon d'introduire des idées il y a mille façons dont les parents protègent leurs enfants de l'action du traumatisme. Dans une famille moyenne, on fait tout le temps de la prévention, on dissipe les troubles le plus souvent sans aide professionnelle. Quand une famille fonctionne, le but du thérapeute est de permettre à l'enfant d'utiliser ce que la famille peut faire mieux et de façon plus économique. [...]
[...] Dans ce cas, l'effondrement peut être positif, il peut être le premier pas vers la santé. La régression rend possible le passage d'un faux self à un vrai self. Pour Winnicott, c'est possible si le cadre de l'analyse offre la confiance. Le cadre analytique est une symbolisation, une métaphore de la relation parent/enfant Objets de l'usage de l'objet l'usage de l'objet et le mode de relation à l'objet au travers des identifications. La manière d'interpréter de l'analyste est efficace si le patient place l'analyste en dehors de l'aire des phénomènes subjectifs. [...]
[...] Au moment où elle hait il y a un mouvement de tendresse, le bébé ne peut faire face à ce phénomène La pensée chez l'enfant : un autre éclairage. Quand la mère reprend sa liberté, l'intelligence se développe chez le bébé, la compréhension aussi. Ce qui permet à la mère de faire défaut dans son adaptation au besoins du bébé. Il y a cependant un problème quand la mère fait trop rapidement défaut : le bébé survit au moyen de l'esprit, la mère exploite l'intellect du bébé. L'intelligence va cacher la déprivation, ce qui entraîne une menace d'effondrement (chaos mental). L'intelligence peut servir de défense contre l'angoisse archaïque. [...]
[...] - traumatisme comme rupture de la foi : rupture de la croyance en l'environnement = > défaut de l'environnement est supérieur à la capacité de l'enfant à y faire face. - traumatisme comme entrave à l'intégration. - à la fin, traumatisme = destruction de la pureté de l'expérience individuelle par une intrusion soudaine d'un fait réel et par l'appart de la haine chez l'individu (haine du bon objet éprouvée sur le mode délirant d'être haï. Pour Winnicott, le fonctionnement d'une famille prévient des traumatismes pourvu que la signification du mot traumatisme puisse évoluer au cours du développement de l'enfant. [...]
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