Cours de psychologie cognitive traitant du vieillissement cognitif de la mémoire illustré par de nombreuses expériences et graphiques.
[...] Les tests de vocabulaire (test de mémoire sémantique), indiquent que le savoir est maintenu. On demande aux sujets de définir un mot ou de choisir un synonyme. Les tâches de fluidité verbale font diminuer les performances. S'il y a une préservation du savoir, mais une altération dans les tâches de fluidité, on ne peut pas dire que la mémoire sémantique est préservée totalement (cela dépend des tâches). Tâches de rappel vs tâches de reconnaissance Dans une tâche de reconnaissance, il y a soutien de l'environnement maximal, alors que dans une tâche de rappel, il n'y a aucun indice contextuel pour faciliter la réponse. [...]
[...] Plus il y a de détails, et plus il y a reconnaissance. En épreuve de reconnaissance, les différences ne sont pas significatives. 2Mémoire des visages BARTLETT et LESLIE (1986) ont constaté que les sujets jeunes ont des performances supérieures aux âgés, lorsque les dis tracteurs sont les mêmes visages présentés, mais avec une expérimentation différente. Lorsque les items à mémoriser et à reconnaître sont très similaires, les sujets jeunes ont de meilleurs résultats. Les âgés ont du mal à savoir, à situer, où ils ont vu l'information (phase d'encodage ou dis tracteur). [...]
[...] Le ralentissement fait que le traitement est moins efficace. SALTHOUSE (1996) définie ces deux mécanismes : -mécanisme en temps limité : plus une tâche cognitive est complexe, et plus elle requiert de traitement. Par conséquent, lorsque le temps alloué à la réalisation de la tâche est court, les différents traitements peuvent être menés à bien (rapport entre complexité et temps). -simultanéité des mécanismes : lorsqu'une tâche cognitive demande le traitement de plusieurs informations simultanément, le ralentissement des processus cognitifs provoque une perte de l'information pertinente, qui ne peut rester suffisamment longtemps disponible. [...]
[...] Ils supposent que l'indice lié va provoquer un support en mémoire, qui va être automatiquement activé. Le support est plus bénéfique au sujet âgé, qu'au sujet jeune, car son utilisation demande plus de ressources cognitives. A l'inverse, lorsqu'il y a un indice non lié, le sujet doit réaliser une intégration active de la cible de l'indice. C'est un processus qui demande beaucoup de ressources. Les sujets âgés sont donc plus désavantagés que les jeunes. CHERRY, PARK, FRIESKE et SMITH (1966) ont présenté une tâche où les sujets doivent apprendre un adjectif critique dans une phrase. [...]
[...] La différence entre jeunes est âgés et moins grande. Da,ns la dernière condition, l'information est considérée comme redondante, et l'on a moins de différences entre les jeunes et les âgés. 2-Vers une interprétation en terme de capacité d'inhibition Il y a quatre grands principes sous-jacents à l'explication en terme de mémoire de travail : -la mémoire de travail a aune capacité limitée -il existe des différences individuelles dans cette capacité de mémoire de travail -le vieillissement est associé à une diminution de la capacité de mémoire de travail -les opérations cognitives font à priori varier les demandes en capacité de mémoire de travail. [...]
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