Généralement, la validation d'un test est l'ensemble des opérations par lesquelles on administre la preuve que ce test possède une triple valeur : de discrimination des sujets testés (sensibilité), de stabilité de la mesure (fidélité), de pertinence à l'objet mesuré (validé).
Or, les démarches de la validation ne peuvent pas être, pour les tests projectifs, semblables à ce qu'elles sont traditionnellement pour les tests d'aptitude. La différence a été méconnue des premiers chercheurs (...)
[...] Ainsi, le Rorschach est sensible aux principales époques du développement de la personnalité: prédominance des réponses couleur dans l'enfance (enfant vit dans le présent et en dépendance à son milieu immédiat); prolifération des réponses kinesthésiques à l'adolescence (repliement sur soi, introspection, essai de se situer par rapport à son passé et à son avenir, volonté d'indépendance); et jusqu'aux signes du passage de la vieillesse à l'involution sénile Rizzo les a constaté dans le protocole d'un centenaire, où il relève les signes suivants de la vieillesse: Rétrécissement du champ des intérêts vitaux (type de résonnance intime coartatif), diminution de l'intelligence peu élevé); tendance à la stéréotypie élevé). Viennent ensuite les signes de l'involution sénile: abondance des Do, comme chez certains malades mentaux organiques, et fort temps de latence (indifférence à peu près complète aux autres et à la vie, oisiveté misanthropique). Administré à plusieurs reprises au cours d'une psychothérapie, le Rorschach enregistre les progrès et les régressions de la personnalité. Plusieurs auteurs ont vérifié que les changements introduits dans la personnalité par une lobotomie ou un traitement psychiatrique de choc sont reflétés au Rorschach. [...]
[...] La corrélation est très exactement nulle (.10). Wells (1951) obtient un résultat à peu près analogue avec des signes du Rorschach qui auraient été en rapport avec succès universitaire d'étudiants boursiers. Or, de tels échecs sont imputables à la méthode de validation choisie. Kurtz a établi sa liste de 32 signes par des opérations purement statistiques, par exemple de telle façon qu'il y ait une différence statistiquement significative dans la fréquence de ces signes selon les deux catégories d'agents. Il ne s'est pas préoccupé de comprendre, par une étude approfondie du métier aussi bien que des Rorschach, ce qui faisait que tel signe du test correspondait à un facteur de réussite dans le métier. [...]
[...] Extrait: Généralement, la validation d'un test est l'ensemble des opérations par lesquelles on administre la preuve que ce test possède une triple valeur: de discrimination des sujets testés (sensibilité), de stabilité de la mesure (fidélité), de pertinence à l'objet mesuré (validé). Or, les démarches de la validation ne peuvent pas être, pour les tests projectifs, semblables à ce qu'elles sont traditionnellement pour les tests d'aptitude. La différence a été méconnue des premiers chercheurs Sommaire: 1. Spécificités de validation des techniques projectives: 2. Sensibilité du test projectif: 3. Fidélité: 4. Validité: A. [...]
[...] (1980).Les méthodes projectives. Paris: Presses Universitaires de France. [...]
[...] Bibliographie: Validation des tests psychologiques et projectifs 1. Spécificités de validation des techniques projectives: Généralement, la validation d'un test est l'ensemble des opérations par lesquelles on administre la preuve que ce test possède une triple valeur: de discrimination des sujets testés (sensibilité), de stabilité de la mesure (fidélité), de pertinence à l'objet mesuré (validé). Or, les démarches de la validation ne peuvent pas être, pour les tests projectifs, semblables à ce qu'elles sont traditionnellement pour les tests d'aptitude. La différence a été méconnue des premiers chercheurs, ce qui explique certains résultats inattendus. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture