Personnalité vient du terme latin persona qui signifie « le masque ». Guelfi en 2002 définit ce terme comme l'intégration des éléments pulsionnels, émotionnels et cognitifs, la personnalité serait une façon d'être au monde, d'interagir avec l'environnement, de diriger la vie, d'établir des relations avec les proches... C'est un style relationnel.
Il fut un temps où l'on pensait que l'on décompensait en fonction de sa personnalité. Aujourd'hui, on sait que personnalité et trouble psychiatrique sont relativement indépendants.
Le terme le plus proche de la personnalité est « caractère ». Il fut très utilisé en psychiatrie dans les années 50 mais n'est utilisé aujourd'hui qu'en psychanalyse (...)
[...] Les caractéristiques de ce trouble sont les idées de références, croyances bizarres, perception inhabituel, idées de méfiances, anxiété excessive en situation sociale. Ce sont des personnes isolés qui ne sont pas à la recherche de contacts sociaux et qui vivent dans leurs mondes. Axe II groupe B : les troubles de type emphatique, émotif ou erratique (défaut de régulation émotionnelle) : - Trouble de la personnalité antisociale : ce trouble ne fait référence qu'à des comportements, son diagnostic est peu discriminant et son pronostic est pertinent seulement lorsqu'il est présent en comorbidité. [...]
[...] Le tempérament serait en fait le précurseur de la personnalité. L'hérédité de la personnalité est un sujet sensible, polémique et mal compris. Les troubles psychiatriques sont cependant parfois héréditaires mais elle n'explique pas en elle-même l'apparition des troubles psychiatrique (sauf les troubles comme la trisomie 21). Cependant on observe une susceptibilité génétique, il n'y a pas de gêne pour une pathologie mais un terrain génétique favorable. Il est évident que l'environnement va inhiber ou faciliter l'expression d'un génotype et il va primer dans l'apparition des troubles sur la prédisposition génétique. [...]
[...] Pour lui tous troubles pathologiques vont donner un caractère pathologique. Ce principe est aujourd'hui remis en cause. Axe II groupe A : les troubles de type bizarre ou excentrique (personnalité psychotique) : - Trouble de la personnalité paranoïaque : se manifeste avant tout par une méfiance envahissante envers les autres et par une interprétation de tout un tas de point environnementaux de façon malveillante. Les manifestations de ce trouble : la jalousie pathologique, la fausseté du jugement, l'hypertrophie du moi (personne qui pense que le monde tourne autours d'elles), la rigidité, la froideur affective Le mécanisme de défense privilégié pour ce trouble est la projection, qui va donner une tonalité persécutrice à l'ensemble des évènements de la vie. [...]
[...] Lorsque l'objet externe n'est plus objet de satisfaction ou de protection, il y a rejet. D'autres aspects : idées de vengeance lié à des frustrations : crainte que l'objet devienne persécuteur. [...]
[...] La solution est donc d'évacuer ceci sur les objets extérieurs : ils deviennent ainsi mauvais et dangereux. Peut mettre à mal les limites soi-non-soi. Déni : déni réciproque de deux domaines indépendants de la conscience : la personne est consciente de l'aspect contradictoire de ses représentations mais cette conscience n'a pas de conséquence ni d'influence. Le déni peut prendre aussi la forme d'une simple méconnaissance d'un secteur de leur expérience subjective. Omnipotence et dévalorisation : L'omnipotence est la conviction intime d'être en droit d'attendre satisfaction, d'être traités comme une personne privilégiée. [...]
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