Temps n°1 de l'Oedipe : Ici triangle qui marque l'espace imaginaire avec le temps de l'identification phallique : il est aliéné à l'imaginaire de la mère, celui du Gd Autre, il devient le phallus de la mère, un assujet, censé combler le manque de la mère. Il veut continuer à se croire et à être pris comme phallus de la mère.
L'enfant qui ne sort pas de cet espace imaginaire devient psychotique (...)
[...] Temps de l' Œdipe : Le phallus imaginaire va alors devenir symbolique (du côté des signifiants métaphoriques du père). Passage pour l'enfant de l'imaginaire à celui de la réalité. Cet accès au phallus symbolique, à la métaphore paternelle (ici intervention du père lacanien) qui succède au signifiant primordial maternel dépend quand même de la position de la mère : il faut qu'elle soit d'accord et parfois elle est ambiguë (elle veut tout : le père et l'enfant). C'est en fait d'elle (mère surmoïque) que l'enfant reçoit éducation : qu'il ne peut rien attendre de son identification phallique car la mère se sait dépendante du père quant à son désir et non de l'enfant (il n'a qu'un tout petit sexe et la mère lui fait très vite comprendre qu'il ne peut rivaliser en cela avec le père cf Lacan). [...]
[...] NB : avec l'Imaginaire on n'a jamais d'Avoir, jamais d'objet. Trop d'Imaginaire intoxique ( une image, une phrase, un récit dans lequel l'enfant se prend, il est alors dans l'identification narcissique). Un enfant qui a de l'imagination : il est dans le Symbolique. TB ! Il n' est pas pris dans l'Image au point de se confondre avec elle. L'imagination comme repère. Papa et maman doivent rester du côté du symbolique. Le passage à I (de M ) c'est le passage à la métaphorisation. [...]
[...] Il faut rechercher les moments ou ce père intervient. Intervention du père sur le réel de la mère par l'introduction du monde symbolique : le signifiant du N-du P. (loup , sorcière, ogre, cheval du petit Hans L'enfant va de + en + s'apercevoir qu'il n'est pas Tout pour l'Autre dans la réalité de son existence, n'est plus le centre, qu'il y a la réalité. L'enfant est alors face à la perte, celle de la mère comme intériorité de lui-même (moment du loup dévorateur). [...]
[...] L'enfant va alors cesser de désirer du côté de sa mère (l'enfant croyait qu'elle était son objet et qu'elle allait aussi le combler comme il croyait aussi qu'il allait combler sa mère : croyance qui persiste longtemps, ex : vouloir sauver le monde accepter de perdre l'objet phallique, il consent à ce que sa mère soit privée de ce phallus, il s'identifie alors à son père porteur de ce phallus mais non propriétaire, pour rechercher une solution à cette perte (naissance du désir) (répéter à jamais le traumatisme en anticipant la perte du Réel). Le Nom du Père devient ici le voile symbolique du trou de la perte face auquel l'enfant se trouve. Ce voile lui permet d'accepter la perte. - Maintenant : situation triangulaire Père –mère enfant. [...]
[...] L'enfant devient imaginaire (il est dans un malentendu : il n'est jamais à la naissance ce qu'il était attendu) Temps de l'Œdipe: Ici triangle qui marque l'espace imaginaire avec le temps de l'identification phallique : il est aliéné à l'imaginaire de la mère, celui du Gd Autre, il devient le phallus de la mère, un assujet, censé combler le manque de la mère. Il veut continuer à se croire et à être pris comme phallus de la mère. L'enfant qui ne sort pas de cet espace imaginaire devient psychotique La mère se rend compte que son enfant ne la comble pas totalement et elle cherche autre chose et désire ailleurs notamment à l'endroit du père. L'enfant aussi s'en rend de + en + compte. Mais la mère est ambiguë : elle veut le père et garder l'enfant. [...]
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