Freud est un médecin de son époque, et chez les médecins aliénistes l'hystérie était à la mode. Charcot, médecin français, a beaucoup travaillé sur cette pathologie. Ce qui était très en vogue c'était aussi les séances d'hypnose pour soigner l'hystérie. L'hypnose était très à la mode dans la société et Freud a étudié cette pratique. Freud a cherché à élaborer une théorie explicative de l'hystérie. Il va en parallèle s'intéresser aux rêves. Il va essayer de trouver un traitement pour guérir ses patientes et il va essayer de poser une théorie explicative de leurs troubles et par-delà une théorie explicative du psychisme.
[...] Ceci entrainerait la disparition du symptôme. Ils disent la chose suivante : jusque-là l'affect était coincé et la personne ne pouvait pas éprouver cet affect de par les paramètres psychiques qui l'en empêchaient. Ceci aurait donc une vertu cathartique. C'est Aristote qui a mis en place la notion de catharsis, en essayant de répondre à la question : comment agissent les grandes tragédies grecques sur les spectateurs ? Selon lui les tragédies permettent de mettre en scène de manière exacerbée les passions humaines. [...]
[...] Elle serait donc entrée dans un processus hystérique pour se protéger. REMARQUE : - Le refoulement : nous avions vu, dans la théorie de la séduction, que Freud le prenait comme un moyen pour se protéger de ce qui était désagréable et c'était en même temps la cause des symptômes. Ici, il y a un changement. Ce refoulement-là, devient un mécanisme central de la conception du psychisme humain. Ça serait le processus qui permet à l'enfant d'atteindre une certaine paix psychique. [...]
[...] Son traitement a duré 6 mois. Les symptômes de Dora : Migraines qui ont apparu à l'âge de 16 ans, depuis 12 ans elle a des axés de toux (de 3 à 5 semaines) et ceci s'accompagnaient d'aphonies complètes. Elle a traversé des moments d'abattements importants (déprimes sérieuses), ces parents ont trouvé une lettre dans laquelle elle voulait quitter la vie, elle a des douleurs au niveau du ventre (les médecins diagnostiquent cela sur le plan de la nervosité), elle s'isole beaucoup et selon Freud elle est désobligeante avec son père. [...]
[...] Dora quand elle est avec Freud, lui dit que Mr K avait tenté de l'embrasser lorsqu'elle avait 14 ans et récemment avait eu lieu une autre scène : il l'a prise dans ses bras lors d'une promenade. Et c'est à partir de ces moments que les symptômes sont réapparus, qu'elle ne supporte plus de voir un homme et une femme se parler, et qu'elle éprouve beaucoup de haine envers Mr K. Dora Est donc confrontée à des adultes qui ne sont pas clairs. Freud, obnubilé par le complexe d'Œdipe cherche un lien. [...]
[...] Ce qui apparaît : un conflit psychique. Il y aurait dans la vie psychique de Dora deux tendances contradictoires : - Une tendance orientée vers Mr K : tendance de désir - Une tendance qui s'oppose à la réalisation de ces désirs, qui les juge inacceptables et qui tend à les réprimer. Lorsque Mr K a essayé de la prendre, cela aurait exacerbé les tendances. REMARQUE : si la scène de séduction a eu lieu, elle n'est pas source de souffrance en soi, mais c'est le sens que cette scène prend pour elle qui lui est dure. [...]
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