Freud publie un article sur l'inconscient en 1915 : Il donne une définition précise du terme « métapsychologie » alors qu'il utilise ce terme depuis plus de 15 ans déjà. Il y a chez Freud une recherche permanente d'un espace et d'un modèle qui s'affranchirait de la médecine et de la biologie, tout autant que de la psychologie classique qui était à l'époque une sorte de psychologie de la conscience. Il situe ce modèle référent sur une autre scène qu'il localise à l'arrière-plan du conscient. « Je propose de parler de présentation métapsychologique lorsque nous réussissons à décrire un processus psychique sous les aspects dynamiques, topique et économique ». Ces trois dimensions sont à même de rendre compte d'un processus psychique de la façon la plus complète.
- Topique = où ?
- Économique = quelle quantité d'énergie (combien) ?
- Dynamique = ça se passe de quelle manière (comment) ?
Tout au long de son œuvre, il refusait de faire de la métapsychologie un dogme figé. Il l'a donc remis « en chantier ».
Qu'est-ce que la psychanalyse pour Freud ? Il soutient trois affirmations :
- La psychanalyse est un « procédé psychologique d'investigation de processus psychique à peu près inaccessible autrement ». La méthode d'investigation du psychisme inconscient est liée à une certaine conception de la sexualité, ce que l'idée de complexe vient en quelque sorte fonder.
- La psychanalyse est « un mode de traitement des désordres névrotique ». C'est une thérapeutique, c'est-à-dire une méthode de traitement.
- La psychanalyse est une série de conceptions psychologiques acquises par ce moyen, cette méthode de traitement, et qui s'accroissent ensemble pour former progressivement une discipline scientifique.
Freud ne séparera jamais la recherche de la thérapie, c'est pourquoi il aborde l'inconscient comme objet métapsychologique. Il met l'accent sur ce qu'il appelle le travail inconscient. Il pose l'inconscient comme un système qui fonctionne à notre insu, mais pas comme quelque chose qui nous est complètement inconnu.
[...] Théories des pulsions Pulsion vient du terme allemand trieb. À partir de sa pratique avec les hystériques, Freud a été amené à reconnaître dans l'étiologie des névroses le rôle prépondérant de la sexualité infantile. Il s'est interrogé sur ce qu'il faut entendre par là et il a cherché à redéfinir ce qu'on appelle la sexualité. Trieb apparaît pour la première fois en 1905 dans Trois essais sur la théorie sexuelle. Ce terme de pulsion est défini par Freud comme une exigence de travail imposé à l'appareil psychique. [...]
[...] Travail psychique et subjectivation : orientation psychanalytique Bases métapsychologiques Question du narcissisme, du trauma et du travail du négatif. Ouverture sur le concept de la mère morte (mère vécue du côté mortifère). Introduction 1. Qu'est-ce que la métapsychologie ? Freud publie un article sur l'inconscient en 1915 : il donne une définition précise du terme métapsychologie alors qu'il utilise ce terme depuis plus de 15 ans déjà : terme déjà apparu dans une lettre à Fliez : la psychologie, ou plutôt la métapsychologie, me préoccupent sans cesse Plus tard, il donne d'autres explications sur ce qu'il entend par métapsychologie. [...]
[...] Précisons que le sujet dont on parle en psychanalyse n'a rien à voir avec l'individu. Dans la perspective psychanalytique, on parle de sujet à partir du moment où il y a désir inconscient. Lacan parle d'un désir du sujet pris dans le désir de l'Autre[5]. Lorsque le terme Autre est écrit de la sorte, avec une majuscule, il s'oppose à autre défini lui comme un autre imaginaire, un autre semblable ou comme lieu de l'altérité en miroir. C'est grâce à la cure que le sujet reconnaît que ce lieu Autre est en lui et qu'il l'ignorait. [...]
[...] Il y a un lien entre ce souvenir et le vrai souvenir du trauma. Énergie libidinale investie dans le moi. C'est lorsque de façon inconsciente on refait les mêmes erreurs Désigne dans la structure lacanienne ce qui est pour le sujet l'impossible à dire, à représenter, à imaginer. Terme utilisé par Lacan pour désigner un lieu symbolique qui détermine le sujet tantôt de façon extérieure à lui-même, tantôt de manière intra subjective dans sa relation au désir. Cet Autre peut être le signifiant, la loi, le langage, l'inconscient ou encore Dieu (c'est-à-dire tout ce qui peut nous dépasser). [...]
[...] Il propose de positionner entre chacun des trois systèmes des censures qui filtrent les passages de l'un à l'autre des systèmes. Il défend la thèse d'une distinction nette entre les systèmes et notamment celle d'une séparation radicale entre l'inconscient d'un côté et le préconscient / conscient de l'autre côté. Freud nous dit que l'inconscient est constitué de contenus refoulés qui n'ont pas pu accéder au système préconscient / conscient du fait de la censure du refoulement. Ces contenus sont des représentants des pulsions. [...]
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